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ClariceStarling, jeune stagiaire du FBI, est désignee pour enquêter sur une série de meurtres épouvantables commis Réalisé par Jonathan Demme. Avec Jodie Foster et Anthony Hopkins Prison Tueur en série Cannibales Thriller 9.0 89 votants La 6ème victime (2002) Séoul. Des sacs poubelles remplis de cadavres démembrés sont découverts dans la ville. Polar Drame, Thriller | 2h36 81% 322 micro-critiques Synopsis : Zodiac se concentre sur un sadique sexuel qui a terrorisé la Californie du Nord dans Parcoureznotre sélection de film tueurs en série : vous y trouverez les meilleures pièces uniques ou personnalisées de nos boutiques. EdGein . De plus, quel film est basé sur John Wayne Gacy ? Gacy (également connu sous le nom de The Crawl Space) est un film d'horreur américain de 2003 film écrit et réalisé par Clive Saunders et co-écrit par David Birke. Sorti directement en vidéo, le le film est basé sur les crimes du tueur en série de Chicago John Wayne Gacyet met en vedette Mark Holton dans le rôle Gacy. Surcette page vous trouverez tous les films / séries et livres, qui analyse les tueurs en série. Ainsi pourrez-vous découvrir d'autres personnages. Mindhunter. Série Netflix. En 1977, à l'aube de la psychologie criminologique et du profilage criminel au sein du FBI5, les agents Holden Ford et Bill Tench vont s'entretenir avec plusieurs tueurs en série. Ensemble, et avec l'aide de la Comment Rencontrer Des Gens A Toulouse. Dans le décor idyllique de Biarritz, des cadavres de jeunes filles échouent sur la plage. Audrey Camille Lou échappe au présumé tueur en série surnommé Itsas. Mais 16 ans plus tard, l’histoire se répète, confrontant la jeune femme aux mensonges de sa jeunesse. Un polar très prenant à voir sur La Une dès le 15 août, et en replay sur Auvio. À Biarritz, la jeune Audrey profite de la vie à 100%. Surf, plage et soirées en club rythment son quotidien. Mais un soir, sa vie prend un tournant dramatique. Accompagnée de son copain, elle s’introduit dans une villa luxueuse où le jeune couple subtilise un collier de valeur. Un incendie interrompt la soirée des deux tourtereaux et Audrey se retrouve seule à errer dans les bois. Elle se fait alors agresser par un inconnu qui tente de l’assassiner. Audrey s’échappe et rentre chez elle à l’aube, accueillie par sa famille et son petit ami. Celui-ci n’a qu’une seule inquiétude que Audrey révèle à la police leur effraction. Effrayée, Audrey ment aux enquêteurs, notamment au commandant Joseph Layrac Thierry Neuvic. C’est le début du cauchemar. Son mensonge aura des conséquences dramatiques qui se répercuteront encore 16 ans plus tard. On la retrouve alors avocate, mariée, maman et épanouie. Mais la découverte du cadavre d’une jeune fille, Maïalen, dans les bois de Biarritz oblige Audrey à se confronter à son passé. Thierry Neuvic et Camille Lou dans la mini-série "J'ai menti", un duo efficace. 2020/THIERRY LANGRO – LES FILMS DU 24 – UGC FICTION – FRANCE 3Intense et intriguante, cette mini-série française nous balade adroitement entre deux époques 2003, l’année de l’agression d’Audrey, et 2019, l’année du meurtre de Mayalen. Dans les rôles principaux, Camille Lou et Thierry Neuvic forment un duo efficace, embourbé dans une relation extrêmement complexe. En plus de l’enquête criminelle, c’est ce lien entre la victime et l’enquêteur qui fait toute la force de J’ai menti. Révélée par Le Bazar de la Charité, la comédienne Camille Lou porte la série avec grâce et justesse, entourée notamment de Marilyn Lima SKAM France, Christopher Bayemi Luther, Roxane Bret Sam, Hubert Delattre Zone Blanche, Annelise Hesme Nina, Hélène Seuzaret Le crime lui va si bien et Stephan Guérin-Tillié Les Innocents. "J’ai menti", un thriller à découvrir dès le 15 août à 20h45 sur La Une et en replay sur Auvio. PARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous Dans les années 90, un tueur en série terrorise l'est parisien. Guy Georges viole et égorge sept jeunes femmes de 1991 à son arrestation en 1998. De cette traque policière, Frédéric Tellier tire un film sobre, au plus près de la réalité, sans tomber dans le voyeurisme. Au cinéma à partir du mercredi 7 janvier. "L'affaire SK1" replonge le spectateur dans les méandres de cette histoire criminelle hors norme, en suivant à la trace un jeune policier, Charlie, inspiré d'un des enquêteurs du 36 quai des Orfèvres, qui a travaillé des années sur ce dossier. Le film débute par le procès de Guy Georges, au printemps 2001, et alterne scènes de l'enquête et scènes du tribunal. Une construction fluide qui adopte deux points de vue d'un côté celui des policiers, leurs tatonnements, leurs erreurs, leurs rivalités, leur découragement, les fausses pistes, puis enfin le dénouement, de l'autre le procès, les familles des victimes, les avocats de l'accusé et Guy Georges lui-même. Cette option "nous évitait d'être là au moment des crimes, il n'y a jamais le point de vue de Guy Georges", explique à l'AFP Frédéric Tellier, dont c'est le premier long-métrage. Le titre, SK1, est le nom de code donné par les enquêteurs à l'empreinte génétique du serial killer. "J'ai une obsession tenter de décoder le Mal, une notion vertiginieuse et d'une tristesse infinie", ajoute-t-il. "Cette histoire me semblait emblématique, pour montrer le Mal mais surtout observer comment la société, la police et la justice, s'organisent face à lui". "Comment ça s'est passé en vrai ?" Autre parti pris coller le plus possible à la réalité, sans tomber dans le documentaire. Le réalisateur et son co-scénariste, David Oelhoffen, ont consulté des monceaux de procès-verbaux, longuement parlé avec le "vrai" Charlie et l'avocate de Guy Georges, Frédérique Pons, ainsi qu'avec Patricia Tourancheau, journaliste à Libération qui a suivi l'affaire, assisté au procès et écrit un livre de référence, "La Traque". "Je ne pouvais pas faire de la fiction à partir d'un faits divers aussi atroce et aussi récent", souligne le cinéaste. "Dès qu'on avait des doutes à l'écriture ou même sur le plateau, on se demandait à chaque fois 'Comment ça s'est passé en vrai ?'. Même si ramener à deux heures une affaire qui a duré dix ans implique nécessairement des choix, et donc un parti pris. Raphaël Personnaz prête son physique candide au jeune Charlie, à peine 30 ans lorsqu'il débarque en novice au "36" et intègre l'équipe de vieux routiers Olivier Gourmet, Michel Vuillermoz.... Nathalie Baye est magnifique en avocate combative d'un accusé qui nie tout en bloc. Comme dans le vrai procès, c'est elle qui va aider Guy Georges à accoucher de ses aveux et retrouver ainsi son humanité. "Je suis l'homme qui a traqué le monstre pendant sept ans", lui dit Charlie à l'issue d'une audience. "Et moi je suis celle qui traque l'homme derrière le monstre", lui répond-elle. Un échange qui n'a pas eu lieu dans la réalité, mais que le réalisateur a reconstitué à partir des mots prononcés par les deux protagonistes, séparément. Le plus difficile a été de trouver l'acteur qui incarnerait le tueur. "J'avais besoin d'un acteur qui n'aille pas défendre le personnage plus que de raison mais qui sache aussi bien l'interpréter, un acteur qui soit solide et lucide", raconte Frédéric Tellier. Adama Niane, connu pour son rôle d'avocat dans la série "Plus belle la vie", compose un Guy Georges au regard doux et enfantin, comparable à ce qu'était le meurtrier dans la vie de tous les jours, tout en laissant transparaître des éclairs effrayants. Une prouesse qui participe, elle aussi, à la réussite du film. Comme avec Ted Bundy et "You" sur Netflix, sexualiser les tueurs en série est une mauvaise idée Dans des séries ou des films, on nous fait croire que ce sont des génies maléfiques dont les méfaits méritent une analyse qui confine à l'obsession. La réalité est bien plus simple... YAHOO MAGAZINES PYC Zac Efron incarne Ted Bundy dans le film YAHOO MAGAZINES PYC CULTURE - Dans la série à succès "You", diffusée sur Netflix, Penn Badgley, l'ex-star de "Gossip Girl", incarne Joe, un beau libraire sans prétentions qui, quand il ne prend pas soin de ses vieux livres dans le sous-sol de sa boutique, ne lâche pas sa copine d'une semelle. Elle s'appelle Beck et, pour gagner son affection, il recourt à la manipulation et finit même par tuer plusieurs de ses proches. Au début du mois de janvier, Penn Badgley – le mec de nos fantasmes télévisuels entre 2007 et 2012 – a répondu aux hordes de fans qui avouaient trouver son personnage attirant, allant même jusqu'à le défendre malgré ses tendances ouvertement violentes et dominantes. "Penn Badgley me brise à nouveau le cœur dans le rôle de Joe, a écrit une utilisatrice de Twitter. Pourquoi me fait-il cet effet?" "Parce que c'est un meurtrier", a répondu l'acteur d'un ton pince-sans-rire. Dans le film "Extremely Wicked, Shockingly Evil, and Vile", un autre ex-petit fiancé de l'Amérique – Zac Efron – incarne un autre tueur en série dont les admiratrices sont légion Ted Bundy. Dans la bande-annonce, l'acteur fait de grands sourires, des clins d'œil et charme son monde au rythme d'un morceau de rock accrocheur. Si on ne savait pas qui est Ted Bundy, on croirait voir une comédie entraînante relatant la vie d'un criminel plus ou moins inoffensif, dans la lignée de "Attrape-moi si tu peux", et non le biopic d'un monstre. Sortie le mois dernier, cette bande-annonce a laissé un goût amer à certains internautes qui l'ont violemment critiquée car elle montre sous un jour romantique un violeur et nécrophile misogyne qui a avoué le meurtre d'une trentaine de personnes dans les années 1970. Et qui était par ailleurs très séduisant. La bande-annonce insiste peut-être sur ce fait pour soulever un point important on dit habituellement de Ted Bundy qu'il a pu perpétrer des actes d'une cruauté inimaginable pendant si longtemps sans être inquiété parce qu'il était extrêmement charmant et intelligent, et d'une beauté désarmante. Pourtant, ce discours est erroné. "J'ai beaucoup entendu parler de la supposée 'sexitude' de Ted Bundy et j'aimerais gentiment rappeler à tout le monde qu'il y littéralement des MILLIERS d'hommes sexy sur la chaîne qui ne sont, pour la plupart, pas des tueurs en série que la justice a reconnus coupables", a rappelé Netflix dans le tweet ci-dessus. Faire croire que Ted Bundy ou Joe sont fascinants À de nombreux égards, la fascination de notre société pour les histoires criminelles et des monstres comme Ted Bundy semble aller de pair avec l'accueil réservé à Joe dans la série "You". On nous fait croire que les tueurs en série sont fascinants, des génies maléfiques dont les méfaits méritent une analyse qui confine à l'obsession. De fait, les documentaristes, les cinéastes et les show runners s'empressent de sonder l'esprit de ces prédateurs – dont la plupart sont blancs –, dans l'espoir de mettre au jour les démons intérieurs qui motivent ces sociopathes. Or ce n'est souvent pas très mystérieux. À l'écran comme dans la vie, la couleur de leur peau permet aux hommes blancs de ne pas éveiller les soupçons. Être blanc est souvent associé à la beauté, et la beauté est souvent associée à l'honnêteté. Ensemble, ces associations d'idées aident à protéger ces hommes. Ni Ted Bundy ni Joe n'ont eu besoin d'être des criminels d'exception ni des personnes particulièrement calculatrices – ni même des hommes excessivement séduisants – pour s'en tirer en toute impunité malgré les horreurs qu'ils ont commises. Comme l'explique Penn Badgley, dont le personnage dans "Gossip Girl" a tendance à harceler les gens qu'il tente de contrôler "Qui d'autre qu'un jeune Blanc attirant pourrait passer inaperçu en observant, immobile, la résidence de quelqu'un?" Ashley Alese Edwards, qui contribue au site Refinery29, a récemment fait une déclaration dans ce sens. "Le Ted Bundy qui hante l'imaginaire américain est un mythe", écrit-elle. "Il n'était pas spécial, il n'était pas plus intelligent que la moyenne, il n'avait pas une personnalité si attrayante que ses victimes féminines ne pouvaient s'empêcher de partir avec lui. ... Le pouvoir qu'il avait, c'est qu'il était blanc et de sexe masculin, dans une société qui vénère ces attributs." Les séries contemporaines comme "You", les films comme "Extremely Wicked" et les docuséries comme "Ted Bundy autoportrait d'un tueur" sur Netflix visent à faire éclater des vérités que nombre d'émissions de faits divers et de programmes sur les tueurs en série ont passées sous silence. Ils parlent de failles du système qui privilégient certains au détriment d'autres, toutes ces choses intangibles qui aident les assassins à s'en sortir. Or, malgré tous leurs efforts, ces projets tombent inévitablement dans le piège dangereux qui consiste à nourrir le mythe des tueurs en série "fascinants", tout en essayant de le déconstruire. Ils rabâchent en fait une histoire qui a déjà été maintes fois évoquée, atténuent certains éléments du discours pour insister sur d'autres. Le spectateur en arrive à se préoccuper davantage du sort de ces meurtriers que de leurs victimes. Même dans "You", le public est tellement absorbé par les tentatives de Joe pour "conquérir" Beck à tout prix qu'il en oublie que la jeune femme est harcelée. Dans le cas de Ted Bundy, on oublie facilement que ses victimes avaient elles aussi une histoire, car le corps de chacune de ces femmes sert avant tout à révéler un nouveau volet de la biographie de son tueur. Au bout du compte, la question est la suivante quel intérêt y a-t-il à ressasser ces histoires, si c'est pour les présenter de la même manière? Les premières critiques d'"Extremely Wicked" disent que le film a une approche plus nuancée de Ted Bundy et de ses meurtres que ne le laisse paraître sa bande-annonce. On le découvre du point de vue de sa petite amie de longue date, Elizabeth Kloepfer. Toutefois, même si le film condamne ses actes en résistant à l'idéalisation d'après mon collègue Matthew Jacobs, qui l'a vu à Sundance, deux plans du fessier sculpté d'Efron viennent embrouiller le propos du film, l'existence même d'un nouveau film sur le tueur est une sorte d'idéalisation, qui a des conséquences complexes. La docusérie "Ted Bundy autoportrait d'un tueur", par exemple, a été éreintée par la critique sur le site Jezebel, Stassa Edwards la qualifie de "cruelle" et d'"ennuyante", estimant qu'elle perpétue "le discours éculé du tueur en série intelligent et beau gosse". Sur le site Vulture, Matt Zoller lui reproche de ne s'intéresser qu'au meurtrier au lieu d'explorer la vie de ses victimes. Curieusement, ce point semble toujours échapper aux scénaristes au-delà des meurtres, au-delà ce qui se passe dans le cerveau des tueurs, il y a des victimes, de vrais êtres humains. Quelle valeur ajoutée ? Pour que les histoires comme celles-ci élèvent vraiment le discours sur les meurtriers en série, il semble qu'elles doivent avoir une valeur ajoutée, au-delà du simple fait d'entrer dans la tête du criminel. En nous montrant que l'esprit du tueur n'est pas très intéressant, mais seulement délirant, "You" a ainsi suscité des débats essentiels sur la misogynie intériorisée, qui entraîne une méfiance vis-à-vis des victimes, et sur le genre de masculinité toxique qui se présente comme son contraire. Le monologue intérieur de Joe n'est pas une liste des brillantes stratégies qu'il élabore, mais le flot de pensées sans filtre d'un homme ordinaire, imbu d'un sentiment d'ayant-droit et pensant pouvoir déroger à toute règle. "You" a ses défauts, mais la série semble bien plus consciente de la place qu'elle occupe dans le débat que les fictions qui entretenaient le mythe des meurtriers en série, comme "Autoportrait d'un tueur". Au lieu de se contenter de nous faire suivre le tueur et son parcours destructeur, elle nous demande de nous interroger sur les raisons qui nous poussent à regarder. Cet article, publié sur le HuffPost américain, a été traduit par Laure Motet pour Fast ForWord. À voir également sur Le HuffPost Related Coverage "Russian Doll", la nouvelle série de Netflix, saluée par les critiques La série "Sex Education" sur Netflix nous apprend 9 scoops sur le sexe Pour mettre en place cette bataille, on a sélectionné nos 16 films en tenant compte de leur moyenne spectateurs IMDb et Sens Critique, tout en pondérant parfois quand le résultat paraissait quelque peu incongru ne pas voir Henry, portrait d’un serial killer parce que sa moyenne était inférieure à, par exemple, Docteur Petiot, ne nous aurait pas apparu des plus judicieux.Tel un tableau sportif, il y a donc des têtes de série afin d’éviter des affrontements impossibles dès le premier tour. Il y a également deux catégories côté du tableau, nous avons les films inspirés par de vrais tueurs en série. Même s’ils prennent quelques libertés, ils se concentrent vraiment sur des individus qui ont existé et relatent des faits qui se sont l’autre côté du tableau, on retrouve les films mettant en vedette des tueurs en série fictifs même si parfois on distingue des similarités avec certains célèbres INSPIRÉS DE VRAIS TUEURS EN SÉRIE1er TOUR The Chaser 2008 de Na Hong-jin Inspiré du serial killer Yoo Yung-chui 1970-VsHenry portrait d’un serial killer 1986 de John McNaughtonInspiré du serial killer, Henry Lee Lucas 1936-1984Le premier des duels est sacrément costaud. Malgré son statut d’outsider, Henry, portrait d’un serial killer s’appuie sur un procédé artistique » d’une force peu commune. Nous sommes au cœur de la vie quotidienne d’un tueur en série et de son acolyte. Une sorte de documentaire de l’horreur qui rend le film difficilement supportable. Aussi repoussant que fascinant. Malgré toute la virtuosité narrative et technique du film de Na Hong-jin, il ne peut rivaliser avec l’impact du long-métrage de John Henry portrait d’un serial killer L’Étrangleur de Boston 1968 de Richard FleischerInspiré du serial killer Albert DeSalvo 1931-1973VsLe Juge et l’assassin 1976 de Bertrand TavernierInspiré du serial killer Joseph Vacher 1869-1898Un duel plus facile à départager à nos yeux. Pourtant plus jeune, le film de Tavernier a indéniablement pris un coup de vieux. On apprécie toujours autant le cabotinage contrôlé de Galabru dans le rôle de l’assassin mais le film souffre d’un rythme incertain et paraît bien désuet dans sa charge sociale et politique. Tavernier allait faire beaucoup mieux par la suite. Le film de Fleischer et son utilisation géniale des split-screens garde au contraire toute sa modernité. À la fois suspense redoutable et étude glaçante de mœurs d’un tueur vraiment effrayant de par sa banalité de vie, L’Étrangleur de Boston doit aussi beaucoup à la performance de Tony Curtis. C’est donc une victoire sans appel du L’Étrangleur de Boston Zodiac 2007 de David FincherInspiré du serial killer Le tueur du ZodiaqueVsSchizophrenia, le tueur de l’ombre 1983 de Gerald KarglInspiré du serial killer Werner KniesekUne opposition radicale de style. Contre tout autre adversaire, l’aspect jusqu’au-boutiste de Schizophrenia aurait permis de l’emporter. A l’instar d’Henry, portrait d’un serial killer, le film de Gerald Kargl n’est pas là pour plaire mais pour nous faire subir une expérience traumatisante. Et il y arrive magnifiquement ». Mais voilà, en face, il y a Zodiac. Le chef d’œuvre de David Fincher est une leçon de mise en scène à décortiquer sans cesse. On se passionne pour cette enquête impossible pour arrêter et démasquer le mystérieux tueur du Zodiaque. Le film est presque hors sujet dans ce tableau puisqu’on n’y voit jamais l’assassin. Et pour cause, aujourd’hui encore, son identité reste un mystère. Mais, rarement un absent n’aura paru aussi présent au sein d’une ZodiacLes Tueurs de la lune de miel 1970 de Leonard Kastle et Donald VolkmanInspiré des serial killers Raymond Fernandez 1914-1951 et Martha Beck 1920-1951VsL’Étrangleur de la place Rillington 1971 de Richard FleischerInspiré du serial killer John Christie 1898-1953Le duel le plus équilibré du premier tour de cette partie du tableau. D’un côté, une série B culte qui mélange les genres pour aboutir un résultat presque expérimental. De l’autre, une œuvre méconnue d’un cinéaste jamais reconnu à sa juste valeur porté par un Richard papa de Jurassic Park » Attenborough aurait tendance à ne pas vouloir faire passer un second film de Fleischer mais comment ne pas s’enthousiasmer au plus haut point face à une œuvre qui dresse le portrait saisissant d’un tueur retors tout en imposant un regard social d’une rare L’Étrangleur de la place RillingtonQUART DE FINALEHenry portrait d’un serial killer 1986 de John McNaughtonVsL’Étrangleur de Boston 1968 de Richard FleischerL’outsider tient toujours bien la corde mais sans doute plus désormais parce qu’il personnifie que trop bien le sujet. Face à lui, il a désormais un sacré client qui parvient à la fois à être un grand film de pur cinéma toujours ses fameuses séquences de split-screens tout en parvenant à nous faire entrer, lors de la superbe séquence d’interrogatoire, dans l’intimité du L’Étrangleur de BostonZodiac 2007 de David FincherVsL’Étrangleur de la place Rillington 1971 de Richard FleischerFleischer va-t-il retrouver Fleischer en finale de cette partie du tableau ? Non, car la marche est trop haute tant Zodiac impose constamment sa toute-puissance. Il faudra un Fleischer encore plus fort visuellement pour mettre à mal Fincher. Peut-être au prochain tour ?Vainqueur ZodiacDEMI-FINALE L’Étrangleur de Boston 1968 de Richard FleischerVsZodiac 2007 de David FincherUn duel épique entre deux cinéastes au style visuel fort. C’est peut-être au niveau des comédiens que se fait la différence. L’ensemble du casting du film de Zodiac livre des prestations absolument vertigineuses le trio en or Jake Gyllenhaal, Robert Downey Jr., Mark Ruffalo. En face, Tony Curtis met du temps à entrer en piste pour finir en trombe à l’instar d’un autre collègue situé dans l’autre partie du tableau Perkins en Norman Bates. On choisit Zodiac pour représenter les films de serial killers existant en finale mais que ce fut serré dans notre ZodiacFILMS DE TUEURS EN SÉRIE FICTIFS1er TOUR Psychose 1960 d’Alfred HitchcockVsHalloween 1978 de John CarpenterOn commence fort de ce côté-ci du tableau avec un duel qui pourrait ressembler à une finale. D’un côté, l’un des meilleurs films du maître du suspense. De l’autre, le film qui imposa le nom de Carpenter au plus grand nombre le film fut longtemps l’œuvre la plus rentable de l’Histoire et popularisa la mode du slasher. Deux maîtres étalons du cinéma d’horreur. Ça ne se joue à rien mais on élimine le cadet en se disant qu’on a plus à faire à un boogeyman qu’à un serial killer, Carpenter ne donnant pas de visage à son célèbre tueur au point que le générique du film le désigne sous le nom de The Shape, soit la forme.Vainqueur Psychose M le maudit 1931 de Fritz LangVsMemories of murder 2003 de Bong Joon-HoUne sacrée opposition de style. Classique parmi les classiques contre classique moderne d’un cinéaste majeur de notre temps. Là encore, on penche pour l’aîné qui impose l’une des plus incroyables métaphores sur son époque la monté du nazisme sous couvert d’un pur film de genre. Et le visage de Peter Lorre traqué par la foule reste un des plans les plus mythiques du M le maudit Seven 1995 de David FincherVsLe Voyeur 1960 de Michael PowellQue de duels de haute volée dans cette partie du tableau. Le film de Powell met en scène un des tueurs les plus tristement attachants de l’Histoire tout en imposant une réflexion sur la fascination et consommation des images d’une acuité visionnaire. Mais, cette fois-ci, la prime à l’ancienneté ne suffit pas. Car, Se7en est ce thriller horrifique qui n’a de cesse de prendre de la bouteille, perfection technique de tous les instants, qui nous entraîne loin dans la noirceur de l’être humain et de la société qui l'a fait naître. Maintes fois copié, le film de Fincher n’a jamais été égalé, voire juste Se7en Le Silence des agneaux 1991 de Jonathan DemmeVsC’est arrivé près de chez vous 1992 de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît PoelvoordeL’affrontement le plus déséquilibré de ce premier tour. Le film du trio belge est évidemment d’une drôlerie sans limite cette séquence énormissime du petit Grégory mais la puissance du récit de Demme écrase tout sur son passage. À l’image de son parcours parfait aux Oscars un des rares films à avoir remporté les 5 plus prestigieuses statuettes film, réalisateur, acteur, actrice et scénario.Vainqueur Le Silence des agneauxQUART DE FINALEPsychose 1960 d’Alfred HitchcockVsM le maudit 1931 de Fritz LangLe duel des géants. Deux des plus grands cinéastes de l’Histoire. Les deux œuvres les plus iconiques de leur carrière. Cela se joue à rien mais on a l’impression de redécouvrir le film d’Hitchcock à chaque PsychoseSeven 1995 de David FincherVsLe Silence des agneaux 1991 de Jonathan DemmeLes deux meilleurs thrillers des années 90. Et de loin ! Et pourtant, l’affrontement se règle assez vite à nos yeux. Il y a une perfection de la narration associée à des performances d’acteurs extraordinaires qui font que Le Silence des agneaux reste Le Silence des agneauxDEMI-FINALE Psychose 1960 d’Alfred HitchcockVsLe Silence des agneaux 1991 de Jonathan DemmeNorman Bates vs Hannibal Lecter. Dis comme ça, c’est tout aussi difficile de trancher tant on est en présence de deux membres du top 5 des meilleurs méchants de l’Histoire. Assurément, les deux films font partie des 50 meilleurs films de tous les temps. Le temps a fait son œuvre et Le Silence des agneaux a gagné amplement ses galons de classique absolu et peut regarder droit dans les yeux le film d’Hitchcock. Ce dernier pourrait voir se reprocher que ce n’est pas forcément le meilleur de son auteur. On serait donc tenté de voter pour le Demme mais c’est encore sans doute un peu trop tôt. À l’image de son final tétanisant, Psychose remporte de peu le PsychoseFINALE Psychose 1960 d’Alfred HitchcockVsZodiac 2007 de David FincherL’affrontement final. Malheureusement, malgré tout le bien que l’on pense du film de Fincher, aisément l’un des tous meilleurs sortis depuis 20 ans, le duel est trop déséquilibré. Psychose, c’est le film de genre parfait. Hormis la scène de la douche, insurpassable moment de pur cinéma, le film d’Hitchcock contient un lot de séquences à la modernité encore aujourd’hui saisissante ah ce meurtre du détective. On n’a finalement qu’un regret face à un tel monument ne pas avoir eu la chance de le découvrir en salle à l’ Psychose

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