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PubliĂ© 9 Novembre 2019 Ă  09h45 Temps de lecture: 2 min Partage : « Crouac !Crouac ! Crouac ! » Ne vous Ă©tonnez pas si vous entendez des cris stridents provenant du bassin Loubet, en vous Crisincessants, fientes odorantes et peu esthĂ©tiques, transmission de maladies Corbeaux, pigeons et Ă©tourneaux peuvent devenir des Descriptif Le VG7010 BX P Pro SOLAIRE est un effaroucheur Ă©lectro acoustique professionnel destinĂ© Ă  protection des bĂątiments industriels, des unitĂ©s de stockage, des gares, des aĂ©roports, des terrains de sports, des zones de cultures, des surfaces de maraĂźchage, des fermes et bĂątiment d'Ă©levages.etc. Conçu pour une usage semi-professionnel et professionnel, il protĂšge 5- Cerf-volant en forme de rapace. Les cerfs-volants FlyTracÂź imitent l’allure de vol de l’épervier, rapace trĂšs prĂ©sent en France. Ce prĂ©dateur naturel de nombreux oiseaux fait fuir les merles, geais, pies mais il peut aussi attirer les vrais rapaces, ce qui va rendre la zone d’autant plus dangereuse Ă  leurs yeux. Desrapaces pour faire fuir les Ă©tourneaux Ă  FĂšre-Champenoise. France 3 RĂ©gions Comment Rencontrer Des Gens A Toulouse. ï»żTous les cris et chants de rapaces et oiseaux de proie chouette, aigle, buse, faucon, hibou, des ambiances de fauconnerie... aigle nom / Ă©coute durĂ©e / description MP3 WAV aigle des steppes + buses 0013Ambiance de fauconnerie avec cris de deux buses distantes et d'un aigle des steppes proche – oiseaux rapaces Club MP3 Club WAV aigle des steppes 01 0002Cris d'un aigle des steppes proche – bruitage d'oiseau de proie – Aquila nipalensis - rapace diurne d'Europe de l'Est Club MP3 Club WAV aigle des steppes 02 0006SĂ©rie de cris d'un aigle des steppes proche – cri d'oiseau de proie – aquila nipalensis - rapace diurne d'Europe de l'Est – espace semi-dĂ©sertique Club MP3 Club WAV aigle des steppes 03 0006Bruitage d'un aigle des steppes Ă©mettant une sĂ©rie de cris – oiseau rapace diurne Club MP3 Club WAV aigle marin 02 0005Bruitage d'un aigle marin – sĂ©rie de trois cri aigus – chant d'oiseaux rapaces Club MP3 Club WAV cri d'aigle 0004Cri d'un aigle avec forte rĂ©verbĂ©ration - rapace - chant d'oiseaux gratuit pygargue Ă  tĂȘte blanche + buses 0010Cris d'un pygargues Ă  tĂȘte blanche et de buses – sĂ©rie de cris proches et lointains – ambiance de fauconnerie Club MP3 Club WAV pygargue Ă  tĂȘte blanche + buses 02 0009Cris d'un pygargues Ă  tĂȘte blanche et de buses – sĂ©rie de cris proches et lointains – ambiance de fauconnerie Club MP3 Club WAV pygargue Ă  tĂȘte blanche 01 0002Bruitage d'un cri de pygargue Ă  tĂȘte blanche parfois appelĂ© aigle marin – oiseau de proie – rapace – fauconnerie Club MP3 Club WAV pygargue Ă  tĂȘte blanche 02 0005SĂ©rie de trois cris puissant d'un pygargue Ă  tĂȘte blanche – aigle de mer – haliaeetus leucocephalus – oiseau rapace Club MP3 Club WAV pygargue Ă  tĂȘte blanche 03 0002Bruitage d'un pygargue Ă  tĂȘte blanche – cri rapide proche et cadencĂ© – aigle marin – haliaeetus leucocephalus – oiseau rapace Club MP3 Club WAV pygargue Ă  tĂȘte blanche 04 0006Bruitage d'un pygargue Ă  tĂȘte blanche – cri proche avec cri d'un autre pygargue et d'une buse en fond – haliaeetus leucocephalus – oiseau rapace Club MP3 Club WAV pygargue Ă  tĂȘte blanche 05 0005Bruitage d'un pygargue Ă  tĂȘte blanche – cri proche avec cris autres rapaces en fond – haliaeetus leucocephalus – oiseaux de proie – fauconnerie Club MP3 Club WAV pygargue Ă  tĂȘte blanche 06 0004Bruitage d'un pygargue Ă  tĂȘte blanche – sĂ©rie de trois cris proches avec cris autres rapaces en fond – haliaeetus leucocephalus – oiseaux de proie – fauconnerie Club MP3 Club WAV pygargue Ă  tĂȘte blanche 08 0006Bruitage d'un pygargue Ă  tĂȘte blanche – sĂ©rie de trois cris proches avec cris autres rapaces en fond – oiseaux de proie – fauconnerie Club MP3 Club WAV pygargues Ă  tĂȘte blanche x2 01 0039Bruitage de 2 pygargues Ă  tĂȘte blanche – sĂ©rie de cris proches et lointains – aigle des mers – haliaeetus leucocephalus – ambiance de fauconnerie Club MP3 Club WAV pygargues Ă  tĂȘte blanche x2 02 0018Bruitage de 2 pygargues Ă  tĂȘte blanche – sĂ©rie de cris proches et lointains – aigle des mers – cris de buse en fond – ambiance de fauconnerie Club MP3 Club WAV pygargues Ă  tĂȘte blanche x2 03 0006Bruitage de 2 pygargues Ă  tĂȘte blanche – sĂ©rie de cris proches et lointains – aigle des mers – haliaeetus leucocephalus - oiseaux de proie – fauconnerie Club MP3 Club WAV rapace aigle marin 01 0003SĂ©rie de trois cris d'un pygargue Ă  tĂȘte blanche ou aigle marin – cri de rapace gratuit Voir tous les bruitages "aigle" ambiance de fauconnerie nom / Ă©coute durĂ©e / description MP3 WAV fauconnerie ambiance 01 0051Ambiance de fauconnerie avec cris de diffĂ©rentes buses et aigles – vent lĂ©ger – cris de rapace diurne – bruitages d'animaux Club MP3 Club WAV rapaces buses grand-duc aigle faucon 0032Ambiance de fauconnerie avec cris de diffĂ©rents rapaces – buses + faucon + hibou – bruitage d'oiseaux Club MP3 Club WAV Voir tous les bruitages "ambiance de fauconnerie" buse nom / Ă©coute durĂ©e / description MP3 WAV buse fĂ©roce 01 0005Bruitage d'une buse fĂ©roce – sĂ©rie de quatre cris proches – Buteo rufinus – cri d'oiseau de proie – rapace d'Europe de l'est Club MP3 Club WAV buse fĂ©roce 02 0047Longue sĂ©rie de cris d'une buse fĂ©roce proche et d'une plus Ă©loignĂ©e – animal en captivitĂ© avec clochette – bruitage de rapace diurne – oiseau Club MP3 Club WAV buse fĂ©roce 03 0005Bruitage d'une buse fĂ©roce – sĂ©rie de trois cris proches – cri d'oiseau de proie – Buteo rufinus – rapace d'Europe de l'Est Club MP3 Club WAV buse harris 01 0004Bruitage d'une buse Harris proche – sĂ©rie de quatre cris avec autres buse en fond – Parabuteo unicinctus – fauconnerie Club MP3 Club WAV buse harris 02 0044Cris de deux buses Harris proches – longue sĂ©rie de cris aigus – Parabuteo unicinctus – cri d'oiseau de proie d'AmĂ©rique centrale – rapace Club MP3 Club WAV buse harris 03 0003Bruitage d'une buse Harris proche – sĂ©rie de trois cris – Parabuteo unicinctus - cri d'oiseau de proie – fauconnerie – AmĂ©rique centrale Club MP3 Club WAV buse variable 02 0004Bruitage d'un rapace – sĂ©rie de trois cris d'une buse variable – chant d'oiseau – animaux Club MP3 Club WAV buse variable 03 0002Cri simple d'une buse variable proche – cri de rapace – buteo buteo - oiseau d'Europe - fauconnerie Club MP3 Club WAV buse variable 04 0002Bruitage d'un long cri de buse variable – oiseau de proie – rapace Club MP3 Club WAV buse variable 05 0001Bruitage d'un cri de buse variable – oiseau de proie – rapace – bruitages d'animaux gratuit buse variable 06 0004Bruitage d'une buse variable – sĂ©rie de cris courts aigus – cri de rapace – oiseaux Club MP3 Club WAV buses + grand duc du Bengale 0031Ambiance de fauconnerie avec cris de diffĂ©rentes buses et d'un hibou grand duc du Bengale – vent lĂ©ger et circulation distante Club MP3 Club WAV buses distantes 01 0104Ambiance de campagne forĂȘt ou montagne avec cris de buses en vol distantes Club MP3 Club WAV buses fĂ©roces 01 0021Bruitages de buses fĂ©roces – une buse proches et deux Ă©loignĂ©es qui se rĂ©pondent – Buteo rufinus – fauconnerie Club MP3 Club WAV buses harris 01 0020Ambiance de fauconnerie avec cris de plusieurs buses Harris – vent lĂ©ger – Parabuteo unicinctus – cris d'oiseaux de proie Club MP3 Club WAV buses harris avec chaines 01 0015Ambiance de fauconnerie avec cris de plusieurs buses Harris et mouvements d'un oiseau enchainĂ© – cris d'oiseaux de proie Club MP3 Club WAV buses harris avec chaines 02 0010Ambiance de fauconnerie avec cris de plusieurs buses Harris et mouvements d'un oiseau enchainĂ© – Parabuteo unicinctus – cris d'oiseaux de proie Club MP3 Club WAV buses variables 01 0012Cris de plusieurs buses variables – ambiance de fauconnerie – cris d'oiseaux de proie – rapace Club MP3 Club WAV rapace buse 01 0002Bruitage d'une buse – cri aigu d'un oiseau de proie – rapace diurne gratuit rapace buse variable cri 0002Bruitage d'un cri de buse variable – oiseau rapace diurne – bruitages d'animaux gratuit rapaces buses 01 0020Bruitage de rapaces – cris de diffĂ©rentes buses – chant d'oiseau – rapace diurne - oiseau de proie Club MP3 Club WAV Voir tous les bruitages "buse" caracara nom / Ă©coute durĂ©e / description MP3 WAV caracara austral 01 0003Bruitage d'un caracara austral – sĂ©rie de trois cris – rapace diurne - oiseau Club MP3 Club WAV caracara austral 02 0005SĂ©rie de cinq cris caractĂ©ristiques d'un caracara austra – carancho des Ăźles Malouines – phalcoboenus australis – rapace diurne – fauconnerie Club MP3 Club WAV caracara austral 03 0003SĂ©rie de trois cris caractĂ©ristiques d'un caracara austra – carancho des Ăźles Malouines – phalcoboenus australis – rapace diurne – fauconnerie Club MP3 Club WAV caracara austral 04 0003SĂ©rie de trois cris d'un caracara austral avec cris de buses en fond – carancho des Ăźles Malouines – phalcoboenus australis -rapace diurne – fauconnerie Club MP3 Club WAV caracara austral 05 0003SĂ©rie de trois cris d'un caracara austral – carancho des Ăźles Malouines – rapace diurne – phalcoboenus australis – cri d'oiseau Club MP3 Club WAV caracara huppĂ© 01 0004Cri caractĂ©ristique d'un caracara huppĂ© – cri de rapace diurne des rĂ©gions tropicales – caracara plancus – oiseau de proie Club MP3 Club WAV caracaras huppĂ© et austral 0004Cris simultanĂ©s d'un caracara austral et d'un caracara huppĂ© proches – cri de buse distant – fauconnerie – falconidĂ©s Club MP3 Club WAV Voir tous les bruitages "caracara" chouette nom / Ă©coute durĂ©e / description MP3 WAV chouette chant 01 0001Cri d'une chouette - hibou - cri d'animaux gratuit chouette chant 02 0002Cri d'une chouette - hibou - cri d'animaux gratuit chouette cris au loin 0044Cris de chouette au loin - ambiance nuit calme - halloween gratuit chouette hulotte couple 02 0017Bruitage d'un couple de chouettes hulottes dans la nuit – cri d'oiseau – animal Club MP3 Club WAV chouette hulotte femelle 01 0009SĂ©rie de deux cris d'une chouette hulotte femelle – rapace nocturne – strix aluco – chant d'oiseau Club MP3 Club WAV chouette hulotte mĂąle 01 0012Bruitage d'un cri de chouette hulotte mĂąle dans la nuit – chant d'oiseau – strix aluco Club MP3 Club WAV chouette hulotte mĂąle 02 0009Bruitage d'un cri de chouette hulotte mĂąle proche – oiseau de nuit – animaux Club MP3 Club WAV chouette hulotte mĂąle 03 0008Bruitage de chant d'oiseau – cri de chouette hulotte mĂąle – suspense – halloween Club MP3 Club WAV chouette hulotte mĂąle 04 0008Bruitage d'un cri de chouette hulotte – hiboux – nuit – cri d'oiseau - halloween Club MP3 Club WAV chouette hulotte mĂąle 05 0006Bruitage d'un cri de chouette hulotte – hiboux – nuit en forĂȘt – chant d'oiseau gratuit chouette hulotte mĂąle chant 05 0010Bruitage d'un cri de chouette hulotte mĂąle dans la nuit – halloween – chant d'oiseau – animal nocturne Club MP3 Club WAV chouette rayĂ©e 02 0009Bruitage d'une chouette rayĂ©e – suite de deux cris isolĂ©s – cri d'oiseau rapace nocturne – animaux – Halloween Club MP3 Club WAV chouette striĂ©e 01 0004Bruitage d'un cri de chouette striĂ©e avec rĂ©verbĂ©ration de forĂȘt – cri d'oiseaux – rapace – animaux Club MP3 Club WAV chouettes hulottes en couple 01 0032Bruitage d'un couple de chouettes hulottes dans la nuit – cri d'oiseaux – forĂȘt – animal Club MP3 Club WAV chouettes hulottes en couple 03 0141Bruitage de chouettes hulottes – cri du mĂąle et de la femelle – oiseaux en mouvement – halloween Club MP3 Club WAV chouettes hulottes en couple 04 0017Bruitage d'un couple de chouettes hulottes – halloween – cri d'oiseau – rapace nocturne Club MP3 Club WAV chouettes hulottes en couple 05 0038Ambiance de nuit avec cris de chouettes hulottes mĂąle et femelle – bruitage d'oiseau – animal Club MP3 Club WAV cri de chouette 01 0004Chant d'une chouette avec rĂ©verbĂ©ration – bruitage Halloween – forĂȘt – oiseaux Club MP3 Club WAV effraie des clochers 01 0012Bruitage d'une chouette effraie des clochers – sĂ©rie de cris en intĂ©rieur – oiseau de proie Club MP3 Club WAV effraie des clochers 02 0009Bruitage d'une chouette effraie des clochers – sĂ©rie de trois cris aigus puissants – oiseau de proie – rapace Club MP3 Club WAV effraie des clochers – alarme 01 0008Bruitage d'une chouette effraie des clochers – cri d'alarme de l'oiseau – oiseau de proie – rapace Club MP3 Club WAV Voir tous les bruitages "chouette" faucon nom / Ă©coute durĂ©e / description MP3 WAV cri faucon pĂšlerin 0004Chant du faucon pĂšlerin - campagne - rapace - cri d'animaux gratuit Voir tous les bruitages "faucon" hibou nom / Ă©coute durĂ©e / description MP3 WAV cri grand duc 0004Chant du grand duc - campagne - cri d'animaux gratuit grand-duc 02 0003Bruitage d'un cri de hibou grand duc – cri de rapace nocturne – animaux Club MP3 Club WAV hibou grand duc du Bengale 01 0002Cris simple d'un hibou grand duc du Bengale proche – bubo bengalensis – oiseau de proie – rapace Club MP3 Club WAV hibou grand duc du Bengale 02 0002Cris simple d'un hibou grand duc du Bengale proche – bubo bengalensis – oiseau de proie – fauconnerie mĂ©diĂ©vale Club MP3 Club WAV hibou grand-duc africain 01 0002Bruitage d'un cri de hibou grand duc africain – sorte de rĂąle mĂ©dium – cri d'oiseau rapace – animaux Club MP3 Club WAV Voir tous les bruitages "hibou" serpentaire nom / Ă©coute durĂ©e / description MP3 WAV serpentaire gymnogĂšne 01 0003Bruitage d'un serpentaire gymnogĂšne – sĂ©rie de deux cris proches – gymnogĂšne d'Afrique – polyboroides typus - oiseau rapace – fauconnerie Club MP3 Club WAV serpentaire gymnogĂšne 02 0005Bruitage d'un serpentaire gymnogĂšne – sĂ©rie de trois cris proches – buse-busard d'Afrique - polyboroides typus - oiseau de proie – fauconnerie Club MP3 Club WAV serpentaire gymnogĂšne 03 0002Bruitage d'un cri aigu de serpentaire gymnogĂšne – cri d'oiseau rapace – animaux Club MP3 Club WAV Voir tous les bruitages "serpentaire" Les dispositifs disponibles pour repousser les moineaux sont innombrables. L’épouvantail est un statut d’homme fabriquĂ© avec du bois Ă  qui on porte des habits. Il est destinĂ© Ă  faire fuir les moineaux et d’autres oiseaux migrateurs. Le plus souvent un pantalon et une chemise. Dans le premier cas, les volatiles sont Ă©loignĂ©s par un son qui reproduit par exemple des cris de rapaces. Dans le second cas, les oiseaux sont repoussĂ©s par un champ Ă©lectromagnĂ©tique ayant un effet rĂ©pulsif. Un autre produit permettant de se dĂ©barrasser des pigeons, tourterelles et moineaux est la laque rĂ©pulsive. Pourquoi les moineaux donnent des inquiĂ©tudes? Mais les moineaux donnent des inquiĂ©tudes, car ce sont des espĂšces d’oiseaux qui sont source de maladies. Comment nourrir un moineau domestique? Pour se nourrir, les moineaux privilĂ©gient les cĂ©rĂ©ales, mais ils mangent aussi restes de pain et aliments analogues. Le moineau domestique n’a pas un comportement grĂ©gaire. Comment vous dĂ©barrasser des moineaux? Si vos balcons sont le refuge de ces derniers, utilisez un moulin Ă  vent. Il sera non seulement discret, mais il vous dĂ©barrassera et des moineaux et des autres oiseaux. Comme on le dit, vous ferez d’une pierre deux coups. Les produits de rĂ©pulsion figurent sur la liste des effaroucheurs pour faire fuir les moineaux. Est-ce que votre cuisine regorge de moineaux? Sachez que votre cuisine regorge de beaucoup de choses. Eh oui le vinaigre blanc que vous utilisez pour vos salades est Ă©galement un bon effaroucheur moineaux. L’ eau de javel que vous utilisez pour dĂ©sinfecter vos carreaux, et autres est Ă©galement rĂ©pulsive. Le curry, l’ail, le poivre aussi repoussent les moineaux. Quelle est la couleur de ce moineau domestique? Les pattes sont courtes et fines de couleur brune. Le bec est court et conique. Le moineau domestique est prĂ©sent et nicheur partout en France partout oĂč l’homme a une activitĂ© jusqu’à 2 000 m d’altitude. Mais il est absent de Corse. Comment empĂȘcher les oiseaux de s’installer sur un bĂątiment? Pour empĂȘcher les oiseaux de s’installer sur ou dans un bĂątiment, scellez les moindres ouvertures et disposez des bandes de pics sur les rebords exposĂ©s. Si les oiseaux refusent toujours de partir, vous pourriez les attraper pour les relĂącher plus loin ou contacter un spĂ©cialiste. Qui sont les oiseaux les plus indĂ©sirables? Le problĂšme vient plutĂŽt des gros passereaux merles noirs, Ă©tourneaux, pies, etc., ainsi que des tourterelles et des pigeons. C’est probablement au verger que les oiseaux sont les plus indĂ©sirables, capables de dĂ©valiser les cerisiers en un temps record et de piller dans la foulĂ©e les groseilliers, les framboisiers, les cassissiers. Comment Ă©viter d’attirer ces oiseaux sur les plages? D’autres espĂšces nichant sur les plages, comme les pluviers kildir et les petites sternes, peuvent venir faire leur nid sur un toit de gravier qui leur fournit le matĂ©riau idĂ©al en plus de les tenir Ă  l’abri de plusieurs prĂ©dateurs. Pour Ă©viter d’attirer ces oiseaux sur votre toit, privilĂ©giez un systĂšme de toiture non recouvert de gravier. Comment effaroucher les oiseaux? Dans tous les cas, il s’agit soit de les effaroucher par des objets qui bougent, qui brillent ou qui font du bruit, soit de les repousser avec des odeurs qui leur dĂ©plaisent. Amis de nos jardins, les oiseaux peuvent devenir indĂ©sirables Ă  certaines pĂ©riodes, dĂ©valisant le verger et picorant les nous distrait, nous dĂ©focalise de Dieu. Elle nous vole notre joie et notre paix et empĂȘche la vie abondante que Dieu nous a donnĂ© de se manifester. Elle nous empĂȘche de rĂ©flĂ©chir sainement et donc sabote notre crĂ©ativitĂ© naturelle. L’inquiĂ©tude, c’est une mĂ©ditation nĂ©gative. C’est ĂȘtre troublĂ© par des soucis. S’inquiĂ©ter, c’est mĂ©diter, se focaliser autre chose que Dieu problĂšmes, blocages, limitations, etc.., gĂ©nĂ©ralement parce qu’on a peur. L’inquiĂ©tude nous distrait, nous dĂ©focalise de Dieu. Est-ce que le Moineau mange des insectes? Outre ce qu’il trouve Ă  proximitĂ© des hommes le moineau mange des graines, des baies et des insectes et des larves d’insectes. Le nid est fait de matĂ©riaux divers, herbe, plumes et voisinage de l’homme oblige, poils de chien, ficelle en plastique. Comment nourrir un moineau qui vient de naĂźtre? Pour nourrir un moineau qui vient de naĂźtre, on recommande de ne pas lui administrer des aliments solides, car ils sont incapables de les digĂ©rer correctement. Pourquoi les moineaux mangent des graines? Toutefois, quand il n’y a plus d’insectes Ă  manger, les moineaux mangent des graines, spĂ©cialement celles de blĂ©, ce qui occasionne de nombreux problĂšmes avec les agriculteurs. Quelle est l’alimentation naturelle des moineaux? L’alimentation naturelle des moineaux inclut des aliments secs comme des bourgeons et des graines, mais aussi des animaux vivants comme des araignĂ©es, des escargots, des pucerons, des chenilles et d’autres petits invertĂ©brĂ©s. Les oisillons ont tendance Ă  mieux accepter les aliments vivants. Quels sont les prĂ©dateurs principaux de ce moineau? Ses prĂ©dateurs principaux sont les chats domestiques et les rapaces . Ce moineau est trĂšs commun dans la plupart des parties du globe originaire du bassin mĂ©diterranĂ©en et d’une grande partie de l’ Asie, il a Ă©tĂ© introduit accidentellement ou volontairement dans beaucoup d’autres rĂ©gions du monde. Comment se dĂ©barrasser des rapaces? Pour cela, des rapaces, Ă©levĂ©s et dressĂ©s en toute lĂ©galitĂ© sont dĂ©ployĂ©s sur les lieux Ă  plusieurs reprises. Selon le nombre de volatiles Ă  effaroucher, il faudra un ou plusieurs rapaces. Il s’agit d’une solution trĂšs efficace pour se dĂ©barrasser des pigeons, tourterelles et moineaux. Est-ce que le vinaigre blanc repoussent les moineaux? Eh oui le vinaigre blanc que vous utilisez pour vos salades est Ă©galement un bon effaroucheur moineaux. L’ eau de javel que vous utilisez pour dĂ©sinfecter vos carreaux, et autres est Ă©galement rĂ©pulsive. Le curry, l’ail, le poivre aussi repoussent les moineaux. Quelle est l’espĂšce de moineau domestique? Le moineau domestique est une espĂšce d’oiseau appartenant Ă  l’ordre des passĂ©riformes passereaux et Ă  la famille des passĂ©ridĂ©s. Il vit en Europe, au Moyen-Orient, en Asie Ă  l’exception de l’Asie de l’Est, ainsi que dans le Nord de l’Afrique. Est-ce que le Moineau domestique est un oiseau commun? MalgrĂ© un dĂ©clin certain dĂ» aux changements intervenus dans les pratiques agricoles et les mĂ©thodes d’assolement, le Moineau domestique reste un oiseau commun et largement rĂ©pandu. Mais depuis les annĂ©es 80, un net dĂ©clin s’est amorcĂ© dans les grandes villes, en Europe comme sur le continent amĂ©ricain, qui se poursuit inexorablement. Est-ce que le Moineau domestique est partout en France? Le moineau domestique est prĂ©sent et nicheur partout en France partout oĂč l’homme a une activitĂ© jusqu’à 2 000 m d’altitude. Mais il est absent de Corse. Ils vivent en petites colonies souvent trĂšs bruyantes. Bonjour Ă  tous ! Vous avez peut-ĂȘtre entendu parler d’une maladie. On en parle un peu en ce moment. Mais si ! Vous en avez forcĂ©ment entendu parler. La COVID-19. Ça vous dit quelque chose ? Tout le monde en parle tout le temps mais vous savez bien ce que c’est ? Je pense que non. Alors je vais essayer de vous expliquer un peu en rĂ©pondant Ă  des questions simples que tout le monde se pose. Commençons. Que veux dire COVID-19 ? C’est un acronyme. Un acronyme c’est un sigle qui se prononce comme un mot ordinaire. Je dĂ©taille ce sigle. COronaVirus Disease. Cela vient de l’anglais et cela signifie maladie provoquĂ©e par un coronavirus’. Le 19 indique que cette maladie est apparue en 2019. Vous avez remarquĂ© qu’on dit LA maladie provoquĂ©e par un coronavirus. On dit donc LA COVID-19. Ben oui 🙂 Quels sont les symptĂŽmes de la COVID-19 ? Les plus connus sont la perte du goĂ»t et de l’odorat. VĂ©rifiez que vous sentez bien. Attention ! Un goĂ»t mĂ©tallique dans la bouche peut Ă©galement ĂȘtre un symptĂŽme. Faites bien attention. Les autres symptĂŽmes frĂ©quents sont l’essoufflement, la fatigue, des maux de tĂȘte, des courbatures un peu partout. Tout cela ressemble Ă  la grippe
 Il y a d’autres symptĂŽmes un peu plus rares. Je ne vous les citerai pas ici. Qu’est-ce qu’un coronavirus ? C’est un virus qui semble porter une couronne. Photographie de coronavirus observĂ©s au microscope Ă©lectronique Les coronavirus forment une famille de virus. Il en existe plusieurs. Celui qui provoque la COVID-19 est le SRAS-CoV-2. C’est encore un sigle. Syndrome respiratoire aigu et sĂ©vĂšre provoquĂ© par un coronavirus. Le 2 indique qu’il y en a un autre. C’est le MERS-CoV ce qui veut dire Syndrome Respiratoire du Moyen Orient. Il est apparu en 2012 mais ne s’est pas beaucoup propagĂ©. Mais qu’est-ce qu’un virus ? Attention c’est un peu compliquĂ©. Un virus n’est pas une cellule. Il n’y a pas de membrane , cytoplasme et noyau comme les cellules. Il est constituĂ© d’une capside elle-mĂȘme formĂ©e de petits Ă©lĂ©ments rĂ©pĂ©titifs. Il contient une toute petite information gĂ©nĂ©tique. L’information gĂ©nĂ©tique c’est un peu comme le plan d’une cellule, d’un individu ou d’un virus. Comme un virus est trĂšs simple, l’information gĂ©nĂ©tique est trĂšs petite. J’ai failli oublier de vous dire qu’un virus c’est trĂšs petit. Beaucoup plus petit qu’une cellule humaine. Comment le virus est-il transmis ? La transmission d’un virus, ou d’un microbe, est appelĂ©e contamination. Comment pouvons-nous ĂȘtre contaminĂ© ou contaminer quelqu’un ? Il y a plusieurs modes de contamination. Les principaux vecteurs de contamination sont les aĂ©rosols. Qu’est ce que c’est encore que ça ? Ce sont de toutes petites gouttelettes d’eau qui sont rejetĂ©es par le corps quand on expire, qu’on parle, qu’on baille
 On en produit tout le temps des aĂ©rosols mais ils ne se voient pas. Le virus est vraiment tout petit minuscule alors il peut ĂȘtre dans ses aĂ©rosols. Les aĂ©rosols flottent dans l’air. Ils ne tombent presque pas parce qu’ils sont vraiment trĂšs petits. Le moindre courant d’air les relance. Du coup, ils se dĂ©placent partout ces aĂ©rosols. Ils peuvent traverser une piĂšce sans problĂšme les aĂ©rosols. Ils mettent un peu de temps pour arriver tout au bout de la classe mais ils finissent toujours par y arriver. Imaginez que je mette du produit qui sent bon grĂące Ă  une bombe. Je fait pschiit comme ça. On voit des petites gouttes. Mais il y a des tas d’aĂ©rosols qu’on ne voit pas. Et on les sent dans toute la piĂšce. C’est bien la preuve qu’ils se dispersent un peu partout. Alors c’est pareil pour les aĂ©rosols que rejette un humain. Puis, un autre humain respire. Il inhale les aĂ©rosols et il est contaminĂ©. L’autre mode de contamination est par la bouche. Observez bien un humain. Vous verrez qu’il porte sans arrĂȘt les mains au visage et souvent Ă  la bouche. HoplĂ  ! Le virus entre dans les voies respiratoires. Si je rĂ©sume, la COVID-19 se transmet par les aĂ©rosols et les contacts entre les mains et le visage. Que pouvons-nous faire pour limiter la contamination ? C’est trĂšs simple. Pour se dĂ©barrasser du virus sur les mains, il faut se les laver avec un gel hydro-alcoolique. Comme vous ĂȘtes de gentils Ă©lĂšves vous le faites en rentrant en classe. Il faut continuer. Et puis il faut porter le masque sĂ©rieusement mais vraiment bien. Comme ça vous gardez vos aĂ©rosols pour vous et vous empĂȘchez les aĂ©rosols des autres de vous contaminer. Il n’y a que cela qui fonctionne mais ça fonctionne bien. La preuve est que personne n’a de maladie cet hiver. Personne ne tousse en classe. D’habitude, en cette saison, il y a des tas d’élĂšves enrhumĂ©s, des gastros, des grippes
 LĂ  il y en a presque pas. Comment faire Ă  la cantine ? Le problĂšme de la cantine est qu’il faut enlever le masque. Ce n’est pas possible de manger avec le masque. Pendant le temps du repas, le risque de contamination augmente. Comment faire ? C’est trĂšs simple. Vous mangez vite et en Ă©vitant de parler. Puis vous remettez votre masque pour papoter avec vos camarades. Je sais que c’est embĂȘtant mais vous avez envie d’ĂȘtre contaminĂ©s vous ? Moi non. Et je ne veux pas contaminer les autres si par malchance je suis moi-mĂȘme contaminĂ©. Ce que pourrait faire l’école est simple aussi. Il faudrait vous installer une place sur deux. Avec personne en face. Les aĂ©rosols se dĂ©placeraient quand mĂȘme mais si on ne parle pas beaucoup, on limite fortement le risque de contaminer et d’ĂȘtre contaminĂ©. Comment agit le virus ? LĂ  aussi c’est un peu compliquĂ©. Le virus se fixe sur une cellule des voies respiratoires cavitĂ© nasale, cavitĂ© buccale, trachĂ©e, bronches, bronchioles, alvĂ©oles pulmonaires. La cellule le fait entrer. L’information gĂ©nĂ©tique du virus s’intĂšgre Ă  celle de la cellule. A partir de lĂ  c’est notre cellule qui fait tout le travail. Elle est lĂ©gĂšrement modifiĂ©e et produit des tas de virus. Ces virus s’accumulent dans la cellule. Quand la cellule est remplie de virus elle Ă©clate et les nouveaux virus sont libĂ©rĂ©s et vont se fixer sur d’autres cellules. Une cellule peut produire des dizaines ou des centaines de virus. Ce sont donc des dizaines ou des centaines d’autres cellules qui vont ĂȘtre infectĂ©es ensuite. Ça va trĂšs vite. Comment expliquer les symptĂŽmes de la maladie ? Vous avez compris que le virus utilise nos cellules et les tue. Il s’attaque en prioritĂ© aux cellules des voies respiratoires, en particulier celles des alvĂ©oles pulmonaires. Vous savez que les alvĂ©oles pulmonaires permettent de mettre du dioxygĂšne dans le sang. C’est indispensable ça. Si certaines de nos alvĂ©oles pulmonaires meurent, on respire moins bien. On s’essouffle. Si cela dure, on est fatiguĂ©. Puis des maux de tĂȘte apparaissent. C’est parce que le cerveau manque de dioxygĂšne, alors les vaisseaux sanguins gonflent pour essayer d’apporter plus de sang donc plus de dioxygĂšne. En gonflant, les vaisseaux sanguins appuient sur le cerveau et ça fait mal Ă  la tĂȘte. Comment se fait-il que les personnes ĂągĂ©es soient-elles plus touchĂ©es ? Actuellement 90% des morts de la COVID-19 sont des personnes ĂągĂ©es. Vieillir c’est fonctionner moins bien. Dans le corps, les cellules se renouvellent en permanence. Des cellules meurent mais d’autres apparaissent. Sauf qu’en vieillissant il y a de plus en plus de cellules qui meurent et de moins en moins de cellules apparaissent. C’est vrai pour leurs alvĂ©oles pulmonaires. Les personnes ĂągĂ©es en ont moins que quand elles Ă©taient jeunes. Elles s’essoufflent dĂ©jĂ . Alors si le virus tue des alvĂ©oles c’est tout de suite plus grave. Le variant anglais est-il plus contaminant ? D’abord je dois expliquer ce qu’est un variant. C’est quand il y a une petite modification Ă  la surface de la paroi du virus. Le variant anglais a une petite modification qui fait qu’il se fixe plus facilement Ă  la surface de nos cellules. Il est donc plus contaminant. Apparemment, mais je ne suis pas sĂ»r, il provoque moins de formes graves de la maladie. Les formes graves c’est quand on est obligĂ© d’aller Ă  l’hĂŽpital et parfois en rĂ©animation. Peut-on guĂ©rir de la COVID-19 ? La rĂ©ponse est oui. C’est mĂȘme ce qu’il se passe le plus souvent. On ne fait pas beaucoup attention Ă  ces chiffres lĂ . Je vous donne les chiffres du 12 janvier 2021. Personnes infectĂ©es 2 844 680 GuĂ©risons 208 997 DĂ©cĂšs 68 197 Une personne infectĂ©e est une personne chez qui le virus s’est dĂ©veloppĂ©. Parfois, la personne n’a pas de symptĂŽmes. Elle n’est pas malade. C’est ce qu’on appelle des porteurs sains. Ces personnes ne sont pas malades et elles ne peuvent donc pas guĂ©rir 🙂 Vous voyez vous-mĂȘmes que la plupart des personnes infectĂ©es sont porteuses saines. Les guĂ©risons ne reprĂ©sentent que 7% des personnes infectĂ©es. Les dĂ©cĂšs reprĂ©sentent seulement 2% des personnes infectĂ©es. En rĂ©alitĂ© c’est peut-ĂȘtre moins parce que des tas de personnes asymptomatiques n’ont pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es. Ce n’est pas beaucoup 2% mais c’est beaucoup trop encore. Alors faisons ce que nous pouvons faire et qui fonctionne. Portons nos masques convenablement et lavons nous les mains. Et si vous voyez quelqu’un qui baisse le masque, grondez-le ! MĂȘme si c’est un professeur ou votre parent. Jeudi 8 Juin, An IV Max Bonomou, tu as une sortie avec le schola demain. » Le chevalier Oui Maxou. » Max Tu sors avec quelle classe ? » Le chevalier Une sixiĂšme. » Max La classe de Teddy ? » Le chevalier Oui 🙂 » Max OĂč allez-vous ? » Le chevalier Au MusĂ©um. » Max Au MusĂ©um ? Le MusĂ©um National d’Histoire Naturelle de la Ville-Capitale ? » Le chevalier Celui-lĂ  mĂȘme 🙂 » Max Tu vas au MusĂ©um Nationale d’Histoire Naturelle de la Ville-Capitale ! » Le chevalier Oui 🙂 Voudriez-vous venir ? » Max Tu nous proposes de venir, Ă  nous, tes petizours naturalistes ? » Le chevalier Oui Maxou 🙂 » Max D’accord ! Je file prĂ©venir les cousins ! LÉO ! SAMUEL ! DEMAIN NOUS ALLONS AU MUSÉUM ! AVEC TEDDY ! » LĂ©o et Samuel arrivent en courant. LĂ©o C’est vrai ? » Le chevalier Oui 🙂 » Samuel Kalisse ! Le musĂ©um ! » LĂ©o Rhooo la chance ! » Max Ben oui 🙂 Et en plus il y aura Teddy ! » LĂ©o Une classe de petizours ! » Le chevalier Il y aura aussi de vrais Ă©lĂšves. Je compte sur vous pour ĂȘtre sages. » Max Bonome, nous serons des petizours exemplaires ! » LĂ©o C’est promis ! » Samuel On sera trĂšs sages. » Le chevalier Pas de bavardages ? » Max Ben si ! Bonome, les sorties de la schola se font pas en silence ! On est pas des Chartreux nous ! Mais on parlera pas pendant tes interminables explications soporifiques. » LĂ©o Et on chahutera pas pendant le trajet dans la grande calĂšche. » Samuel Nous discuterons calmement et posĂ©ment. » Max Comme des gentillours 🙂 » Le chevalier D’accord. Alors allez vous dĂ©barbouiller et au lit ! » Max Oui bonome ! » LĂ©o Tu viendras nous border ? » Samuel Et nous gratouiller le front ? » Le chevalier Quand vous serez propres ! » Le lendemain matin, 6h, le rĂ©veil sonne. Max Bonome ! Debout ! Allez ! » LĂ©o C’est fini le dodo ! » Samuel Saute dans tes chaussettes ! » Le chevalier 😀 » LĂ©o Allez bonome ! » Samuel Sinon on te chatouille ! » Le chevalier Non, pas ça ! Vous portez dĂ©jĂ  vos sacs Ă  dos ? » Max On est prĂȘts nous ! » LĂ©o Allez, dĂ©pĂȘche toi un peu si tu veux avoir le temps de cafĂ©iner en chemin ! » Le chevalier D’accord
 DĂ©part dans trois minutes ! » Pendant la chevauchĂ©e
 Max Dis, c’est grand le MusĂ©um. Il y a la Grande Galerie de l’Évolution, les Serres, le Jardin des Plantes, la MĂ©nagerie
 » LĂ©o La Galerie de MinĂ©ralogie, celle de Botanique, l’Anatomie ComparĂ©e et la PalĂ©ontologie. » Max Qu’est ce qu’on va visiter ? » Le chevalier Le Jardin des Plantes et la Galerie d’Anatomie ComparĂ©e et de PalĂ©ontologie. » LĂ©o On va faire la botanique alors ! » Samuel Et l’Anatomie ! Chouette alors ! » Max On va voir des fossiles ! Des tas de fossiles ! Il y a des Dinosaures ? » Le chevalier Oui Max. » LĂ©o Des Dinosaures ! Rhooo la chance ! » Samuel Rholala ! Ça va ĂȘtre bien ! » On est arrivĂ©s au rendez-vous tout Ă©nervĂ©s. Et on avait hĂąte de voir Teddy. Teddy, c’est notre camarade de classe quand on va Ă  la schola. Souvent, dans sa classe, on papote tous les quatre. MĂȘme qu’une fois bonome nous a grondĂ©s parce qu’on perturbait ses cours. On a eu honte de nous et on s’est calmĂ©s trĂšs vite. AprĂšs, on chuchotait tout doucement. Puis, on a attendu que tous les Ă©lĂšves arrivent. Ils sont gentils les Ă©lĂšves et ils sont tous arrivĂ©s Ă  l’heure. MĂȘme avant l’heure. Et bonome a commencĂ© Ă  faire le chien de berger. Il est rigolo avec son troupeau d’élĂšves. Il tourne autour, les compte, les recompte, vĂ©rifie qu’ils vont bien, leur aboie dessus si ils sont pas sages ou qu’ils vont Ă  droite ou Ă  gauche. Un vrai chien de berger avec son troupeau 🙂 Et il dit des bĂȘtises pour les faire rigoler 🙂 Il peut pas s’en empĂȘcher. N’empĂȘche, qu’à la fin de la journĂ©e, il est tout fatiguĂ©. En plus, lĂ , il allait devoir faire le guide. Tu te rends compte Princesse ? Bonome a fait le guide au MusĂ©um d’Histoire Naturelle de la Ville-Capitale ! Mais ça je te le raconterai aprĂšs. LĂ , il fallait qu’on s’installe dans la grande calĂšche. Mais il y avait plein de place alors on a pu prendre un siĂšge pour nous quatre. Et on a papotĂ©. Et puis, comme on parlait des loups, LĂ©o s’est souvenu qu’il avait mis la revue EspĂšces dans le sac de bonome. Alors on a lu l’article sur le loup des Falklands. Regarde ! C’est nous ! On est sages non ? Les petizours avec leur copain Teddy. En fait, on a pas vraiment lu. Moi j’ai discutĂ© avec Teddy. LĂ©o Ă©tait plongĂ© dans ses pensĂ©es. Il devait rĂ©viser l’anatomie ou la palĂ©ontologie dans sa tĂȘte. Il y a que Samuel qui lisait vraiment. Samuel, il est trĂšs sĂ©rieux. Il Ă©tudie encore plus que LĂ©o. Mais c’est normal. Il est venu du Canada exprĂšs pour ĂȘtre le petitours naturaliste de bonome et vivre de belles aventures avec nous. Mais bon, il sait quand mĂȘme s’amuser. Et on s’entend trĂšs bien tous les trois. Avec Teddy aussi 🙂 Le Jardin des Plantes La grande galerie de l’évolution Nous sommes arrivĂ©s au Jardin des Plantes et bonome a commencĂ© Ă  faire le guide. Tout d’abord, il a expliquĂ© le Pays des Zoisos. Parce que tout le monde comprend pas. Le Pays des Zoisos il est pas difficile Ă  trouver parce qu’il est partout autour de nous. Bonome a demandĂ© aux Ă©lĂšves de faire silence et d’écouter. Et on a entendu un merle. On l’a cherchĂ© et, forcĂ©ment, on l’a trouvĂ©. Un merle noir C’est un merle noir. VoilĂ , c’est comme ça le Pays des Zoisos. Les Ă©lĂšves Ă©taient tout Ă©tonnĂ©s de voir un zoiso 🙂 Alors on a continuĂ© Ă  Ă©couter tous ensemble. Bonome a entendu une perruche Ă  collier. Elles crient fort les perruches Ă  collier et leur cri se reconnaĂźt trĂšs bien. Il y en eu plusieurs qui sont venues se poser sur un prunus. Une perruche Ă  collier Les Ă©lĂšves en revenaient pas de voir un si beau zoiso. Bien sĂ»r, certains ont cru que c’était un perroquet. Mais bonome les a dĂ©trompĂ© et ils Ă©taient ravis d’avoir fait la connaissance des perruches. Les perruches ont criĂ© et elles sont reparties. Mais les Ă©lĂšves, eux, avaient compris le Pays des Zoisos. Et aprĂšs ils nous en ont signalĂ© quelques uns. En vrai, nous, les petizours, on les avaient dĂ©jĂ  repĂ©rĂ©s. Mais on leur a pas dit 🙂 Les Ă©tourneaux, on les avait vus depuis longtemps quand ils nous les ont montrĂ©s. C’est vraiment un beau zoiso l’étourneau. LĂ , il ramassait des insectes pour les apporter Ă  ses petits. Un Ă©tourneau sansonnet Tiens, regarde Princesse comme c’est beau le Jardin des Plantes. Le grand bĂątiment du fond c’est la Grande Galerie de l’Évolution. Bonome a dit qu’il nous y emmĂšnerait un jour. Tu vois les plantes Ă  fleurs sur la foto ? A droite il y a le Buddleia. On l’appelle aussi l’arbre aux papillons parce qu’il attire beaucoup d’insectes. C’est une plante qui vient d’AmĂ©rique. Elle est arrivĂ©e au 19Ăšme siĂšcle et se plaĂźt bien en Europe. A gauche, le rose c’est le tamaris. Bonome l’a prĂ©sentĂ© aux Ă©lĂšves. Les tamaris se plaisent beaucoup pas loin de la mer et, en Ă©tĂ©, ils parfument les chemins. Pour bonome, l’odeur du tamaris, c’est l’odeur de la mer 🙂 Puis il a expliquĂ© la botanique aux Ă©lĂšves. En classe, ils avaient bien Ă©tudiĂ© la fleur et la pollinisation qui entraĂźne la transformation de la fleur en fruit qui contient une ou plusieurs graines. Il a montrĂ© tout ça Ă  partir des fleurs et des fruits de RosacĂ©es, comme les mĂ»riers. On voit bien les Ă©tamines et les pistils dans les fleurs. Et c’est facile de voir les Ă©tapes de la transformation. Sur les mures pas mĂ»rs on voit encore le style qui dĂ©passe. Mais bon, je peux pas tout rĂ©pĂ©ter dans mon blog. Surtout que bonome pouvait pas fotoer puisqu’il expliquait. AprĂšs, il a montrĂ© la famille des AstĂ©racĂ©es. J’en ai souvent parlĂ© de cette famille. Elles ont des capitules de fleurs. On a vu artichauts 🙂 Puis on a senti les plantes de la famille des LamiacĂ©es. Souvent, elles sentent bon 🙂 Il y a la mĂ©lisse, la sauge et il y avait toute une allĂ©e avec des tas d’espĂšces de menthe 🙂 J’aime beaucoup la menthe moi 🙂 Bonome en a profitĂ© pour faire rĂ©viser la dĂ©finition d’espĂšce. Je te la rappelle parce que c’est une dĂ©finition importante une espĂšce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance fĂ©conde. C’est aprĂšs qu’on a Ă©tudiĂ© le tamaris. Et il y a eu les coccinelle 🙂 Elles ont Ă©tĂ© fotoĂ©es sur les mains des Ă©lĂšves 🙂 Deux coccinelles asiatiques On a pu discuter de la notion d’espĂšce. Parce que lĂ , elles se ressemblent pas vraiment. Mais ce sont bien deux individus de la mĂȘme espĂšce la coccinelle asiatique. En scientifique elle s’appelle Harmonia oxydris. Cette espĂšce existe sous diffĂ©rentes formes qui diffĂ©rent par le nombre de tĂąches, leur couleur et la couleur de l’élytre. Les Ă©lytres sont les ailes dures qui protĂšgent les ailes fines et membraneuses servant Ă  voler. Les coccinelles ont dĂ» comprendre qu’elles Ă©taient en prĂ©sence d’un maĂźtre et de ses Ă©lĂšves parce qu’elles ont bien montrĂ© leurs ailes avant de partir. Puis, les Ă©lĂšves ont vu un gros zoiso noir. Alors ils ont dit que c’était un corbeau. C’est une erreur frĂ©quente. Regarde Princesse ! Une corneille noire Ben oui, ce sont des corneilles noires. En ville, il y a pas des corbeaux ! En plus, le bec de la corneille est bien dans le prolongement du front et il est presque de la couleur du plumage. Alors que chez les corbeaux, le dessus du bec fait un angle net avec le front et le bec est bien plus clair que les plumes ! Et les corbeaux vivent Ă  la campagne, dans des milieux ouverts. On les voit surtout dans les champs. AprĂšs, les Ă©lĂšves ont voulu aller observer les petites mares couvertes de nĂ©nuphar. Et ils vu des grenouilles ! Oulala ! Quelle aventure ! Une grenouille Les grenouilles du Jardin des Plantes ont l’habitude de voir des zoms alors elles s’inquiĂštent pas du tout de leur prĂ©sence ce qui fait qu’on les voit trĂšs bien. On les entend aussi 🙂 Comme on Ă©tait trĂšs proches d’elle on a pu observer les sacs vocaux. Tu as vu Princesse ? On les voit bien se gonfler. C’est trĂšs impressionnant ! Et quand ils se vident, l’air fait vibrer la membrane et ça donne le cri de la grenouille. Écoute un peu ça ! a beaucoup fotoĂ© les grenouilles alors je remets une sĂ©rie de fotos 🙂 Dans la petite mare, il y avait des jolies plantes. Mais les Ă©lĂšves Ă©taient trop intĂ©ressĂ©s par les grenouilles pour qu’on puisse faire la botanique. Mais on a quand mĂȘme vu les syrphes. Les syrphes sont des mouches qui ont des rayures jaunes et noires pour faire croire qu’elles piquent. Mais elles piquent mĂȘme pas ! Un syrphe des corolle sur une fleur de nĂ©nuphar blanc LĂ , dans la fleur du nĂ©nuphar, il y avait un individu d’une espĂšce trĂšs courante Euopodes corollae, SyrphidĂ©s. On langage courant on dit le syrphe des corolle. Puis il y a eu la poule-d’eau. Une poule-d’eau D’habitude, dans les Royaumes, les poules-d’eau sont trĂšs craintives et elles se sauvent trĂšs vite. Celle-lĂ  a mĂȘme pas fait attention Ă  nous. Bonome avait demandĂ© aux Ă©lĂšves de pas faire de bruit mais quand mĂȘme ! 22 zoms juste Ă  cĂŽtĂ© d’elle et elle Ă©tait mĂȘme pas inquiĂšte ! Elle faisait sa toilette 🙂 LĂ©o a demandĂ© pourquoi ses pattes Ă©taient jaune et rouge. C’est pas normal ça. Parce que, normalement, les pattes sont verdĂątres. C’est mĂȘme l’origine de son nom en scientifique Gallinula chloropus. Chloropus ça veut dire pattes vertes. Mais bonome a pas su rĂ©pondre. C’est peut-ĂȘtre comme ça les poules-d’eau de la ville
 Les petizours LĂ , c’est nous, les petizours 🙂 On est au bord de la mare. DerriĂšre nous il y a des prĂȘles. Ce sont des plantes qui vivent dans des sols humides. Mais on a pas regardĂ© l’espĂšce prĂ©cisĂ©ment il fallait qu’on rejoigne les Ă©lĂšves
 Ils en avaient assez de la botanique les Ă©lĂšves. Plus d’une heure ! C’est long pour des petits comme ça. Alors nous sommes allĂ©s sur les escaliers de la Grande Galerie et il y a eu rĂ©crĂ©ation 🙂 Les Ă©lĂšves se sont livrĂ©s Ă  des manifestations groupales compulsives dans un espace interstitiel de libertĂ©. Princesse, si tu comprends pas la phrase prĂ©cĂ©dente il faut pas t’inquiĂ©ter. C’est du langage des pĂ©dagogues de l’Éducation Nationale. Ceux qui sont dans des bureaux quelque part. On pourrait traduire en disant que les Ă©lĂšves ont chahutĂ© pendant la rĂ©crĂ© 🙂 Nous, on en a profitĂ© pour explorer un peu. On a vu les serres
 
le jardin
 
la statue du grand Buffon et une grande vertĂšbre 🙂 On sait pas Ă  qui elle a appartenu cette vertĂšbre. Pas Ă  un petitours en tout cas ! SĂ»rement Ă  un VertĂ©brĂ©s nĂ©gligeant qui laisse traĂźner ses affaires partout et qui, maintenant, doit avoir des problĂšmes de dos 🙂 Puis, on a admirĂ© la façade de la Grande Galerie de l’Évolution. La façade de la grande galerie de l’évolution Elle est trĂšs belle cette façade, avec sa statue et ses mĂ©daillons reprĂ©sentants des grands scientifiques. Au centre, il y a la reprĂ©sentation de la Science. La reprĂ©sentation de la Science Et, de part et d’autre, il y a les profils de grands scientifiques qui ont travaillĂ© au MusĂ©um. Je les ai pas tous mis. Et puis, je peux pas t’expliquer tout ce qu’ils ont fait pour la Science. Ce serait trop long. Il y a Buffon, Cuvier et Geoffroy saint-Hilaire
 
 et le chevalier de Lamarck, Brongniart et Antoine-Laurent de Jussieu. Nous, on les connaĂźt. Tu sais que bonome nous raconte parfois des histoires, le soir, pour nous endormir. Et il aime bien nous raconter les aventures de ces grands scientifiques et tout ce qu’ils ont apportĂ© Ă  la Science. Si tu veux, je pourrais te raconter un jour. Ou alors tu peux demander Ă  Monsieur Internet. Il les connaĂźt bien aussi 🙂 Puis on est retournĂ©s avec les Ă©lĂšves. Ils continuaient leur manifestation groupale compulsive 🙂 C’est comme ça les Ă©lĂšves. Et il faut bien dire que c’est ce qu’ils prĂ©fĂšrent dans les sorties scolaires 🙂 La grande calĂšche et les manifestations groupales compulsives. Pour plaisanter, bonome dit que c’est pas la peine d’organiser des sorties compliquĂ©es. Un long trajet en grande calĂšche et un peu de libertĂ© sur une pelouse et les Ă©lĂšves sont contents 🙂 Nous, on a observĂ© un pigeon ramier qui prenait le frais les pattes dans l’eau. Un pigeon ramier Il faisait mĂȘme pas sa toilette. Il Ă©tait juste les pattes dans l’eau 🙂 Puis, bonome a fotoĂ© les Ă©lĂšves. La foto de groupe La foto de groupe ! Ils aiment bien aussi les Ă©lĂšves. Ça fait partie du rituel de la sortie scolaire 🙂 Une statue d’ours par un artiste Les arĂšnes de LutĂšce
 Ensuite, bonome s’est dit qu’on pouvait tourister un peu dans la Ville-Capitale. Teddy savait pas ce que c’était tourister. Alors on lui a expliquĂ©. Tourister c’est quand on se promĂšne comme ça, les mains dans les poches, en sifflotant. C’est beaucoup plus simple que d’ĂȘtre naturaliste mais c’est intĂ©ressant quand mĂȘme. Surtout que bonome est un peu historien aussi. Il connaĂźt des tas de choses. LĂ  il avait dĂ©cidĂ© d’emmener le groupe aux arĂšnes de LutĂšce. LutĂšce, c’est l’ancien nom de la Ville-Capitale. Et on s’est mis en route. En chemin, on est passĂ©s devant la Grande MosquĂ©e de la Ville-Capitale. Elle est trĂšs belle aussi. La Grande MosquĂ©e La mosquĂ©e, c’est comme les Ă©glises pour les chrĂ©tiens mais c’est pour les musulmans. Ils vont faire la priĂšre en commun lĂ -bas, le vendredi, alors que les chrĂ©tiens vont Ă  l’église le dimanche. C’est une grande diffĂ©rence ! C’est pour ça qu’il y a eu des tas de guerres entre les chrĂ©tiens et les musulmans ! Ben oui, forcĂ©ment ! En plus, les musulmans mangent pas de porc alors que les chrĂ©tiens mangent de l’agneau Ă  PĂąques
 Enfin
 Les zoms sont comme ça. Toutes les occasions sont bonnes pour faire la guerre
 Ils sont bĂȘtes les zoms. Nous, les petizours, on s’en fiche ! On mange que du chocolat 🙂 Puis nous sommes arrivĂ©s aux arĂšnes. Il y avait d’autres groupes d’élĂšves et des estrades pour des spectacles alors bonome a pas fotoĂ©. Je peux pas te montrer les arĂšnes Princesse. Il faut pas m’en vouloir. Mais je veux bien t’y emmener un jour, si tu veux. J’ai bien retenu les explications de bonome. Les arĂšnes, ça fait pas longtemps qu’on les a dĂ©couvertes. Vers le 19Ăšme siĂšcle. Elles Ă©taient entiĂšrement recouvertes par la terre et la vĂ©gĂ©tation. Plus personne savait qu’elles existaient. Et puis, sous NapolĂ©on III, le grand Hausmann a fait des travaux partout dans la Ville-Capitale. Il a fait percer des nouvelles avenues. Et c’est lors de ces travaux que les arĂšnes ont Ă©tĂ© mises au jour. Certains voulaient les dĂ©truire pour faire des belles avenues mais elles ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©es. Et on peut les visiter maintenant. Comme ça, on sait comment vivaient les lutĂ©ciens de la Rome antique. Les arĂšnes, c’est comme un stade d’aujourd’hui. Il y a des gradins pour les spectateurs et un endroit, au centre, pour les spectacles. Cet endroit, souvent rond ou ovoĂŻde, est couvert de sable. Et c’est ce sable qui a donnĂ© sont nom Ă  la construction. Parce que, en grĂ©kancien, le sable se dit arĂšne. Ou quelque chose qui ressemble. Les arĂšnes de LutĂšce ont Ă©tĂ© construites au 1er siĂšcle de notre Ăšre et elles pouvaient accueillir 10 000 spectateurs. Elles servaient pour les combats de gladiateurs, les combats de fauves
 On pouvait mĂȘme transformer l’arĂšne en stade nautique pour faire des combats sur l’eau. Tu te rends compte ? Et, le soir, elles pouvaient servir pour le théùtre. La conclusion de Samuel a Ă©tĂ© que les LutĂ©ciens Ă©taient des gens bizarres qui aimaient aller voir le sang couler dans la journĂ©e et se cultiver le soir et qu’ils devaient pas aller bien dans leur tĂȘte. On a tous Ă©tĂ© d’accord. LĂ , c’est nous dans les gradins 🙂 Mais on aurait pas aimĂ© voir le sang couler dans les arĂšnes
 Oulala non ! On est pas comme ça nous ! La fontaine du grand Cuvier
 AprĂšs, on est tous retournĂ©s au Jardin des Plantes. En chemin, bonome nous a montrĂ© la jolie fontaine construite en hommage au grand Cuvier. Regarde comme elle est belle ! La fontaine du grand Cuvier C’est encore une reprĂ©sentation de la Science. Avec des tas de zanimos autour. J’aimerais pas ĂȘtre Ă  la place du lapin 🙁 À la droite de la Science, il y a une chouette. Depuis la GrĂšce Antique, la chouette est le symbole de la sagesse. Parce que les scientifiques sont des gens sages. Enfin, normalement
 Et, sous la Science, il y a des tas de zanimos qui reprĂ©sentent les grands groupes zoologiques actuels et Ă©teints. Parce que le grand Cuvier, il Ă©tait surtout zoologue et palĂ©ontologue. Sur la premiĂšre foto, tu peux voir des Mollusques. Il y a une ammonite et des cĂ©rithes. C’est pour reprĂ©senter les fossiles. Puis, il a le groupe des Reptiles. Parce que, Ă  l’époque, on savait pas que les Reptiles ça existe mĂȘme pas 🙂 On voit bien le crocodile. Mais on voit aussi que le sculpteur Ă©tait pas du tout naturaliste. Parce que sinon il aurait pas reprĂ©sentĂ© la tĂȘte du crocodile dans cette position. Il peut pas faire ça le crocodile ! Quand mĂȘme ! Monsieur le sculpteur ! Le crocodile, il a pas d’atlas et d’axis ! Il peut faire oui de la tĂȘte mais c’est tout ! Il peut pas faire non ! Et il peut pas tourner la tĂȘte comme ça ! Alors vous faites une statue en hommage Ă  un grand naturaliste et vous faites une erreur de naturaliste dĂ©butant ! C’est pas sĂ©rieux monsieur le sculpteur ! Que va dire le grand Cuvier ! Retour au Jardin des Plantes
 Puis nous sommes arrivĂ©s au Jardin des Plantes. Et bonome a prĂ©sentĂ© un arbre. Ben oui, il connaĂźt tous les arbres lui. Celui lĂ  est un peu particulier. C’est un platane plantĂ© vers 1785. L’un des plus vieux de France. Regarde ce bel arbre Princesse. Le sol a Ă©tĂ© Ă©rodĂ© alors on peut voir le sommet du systĂšme racinaire. C’est assez rare de voir ça. Ce platane appartient Ă  l’espĂšce Platanus x hispanica = P. x acerifolia. Le x dans le nom indique que c’est une espĂšce hybride. Ben oui, la nature s’en fiche des dĂ©finitions des zoms et il existe des hybrides fertiles. AprĂšs, on a vu un autre platane plantĂ© en 1785 mais celui lĂ  appartient Ă  une espĂšce pas hybride Platanus orientalis. Bonome pourrait parler des heures des platanes et de Pierre Belon 1517-1564 qui les a introduits en France. Un jour, j’écrirai un article lĂ -dessus. Puis on a vu les premiers bĂątiments du MusĂ©um, les plus anciens. Il y a le cabinet d’histoire naturelle Ă  gauche et l’amphithéùtre Ă  droite. On aperçoit aussi le long bĂątiment qui abrite l’herbier du MusĂ©um. Puis, on a refait la botanique dans le Jardin des Plantes. Mais c’est un peu normal de faire la botanique au Jardin des Plantes 🙂 Les Ă©lĂšves voulaient revoir les grenouilles alors on est retournĂ©s Ă  la petite mare. Mais cette fois, on a bien observĂ© les vĂ©gĂ©tos. Parce qu’on a avait Ă©tĂ© perturbĂ©s par un drĂŽle de nĂ©nuphar. LĂ©o en Ă©tait tout chiffonnĂ© 🙂 Regarde un peu cette fleur Princesse ! C’est pas une fleur de nĂ©nuphar ça ! Pourtant ses feuilles ressemblent Ă  celle des nĂ©nuphars. En lisant la notice, on a eu la solution ! C’est un faux nĂ©nuphar ! En fait, il appartient Ă  la famille des MĂ©nyanthacĂ©es et il s’appelle Nymphoides peltata. LĂ©o s’est dĂ©chiffonnĂ© d’un coup ! Il avait cru qu’il connaissait plus la botanique et que son cerveau avait tout fondu ! Pauvre LĂ©o ! Teddy connaĂźt pas la botanique et il comprenait pas que LĂ©o soit tout chiffonnĂ© Ă  cause d’une jolie fleur. LĂ©o lui a expliquĂ© un peu les NymphĂ©acĂ©es grĂące au nĂ©nuphar blanc. On voit bien que les NymphĂ©acĂ©es ont de nombreux pĂ©tales libres entre eux et beaucoup d’étamines. Alors que le faux nĂ©nuphar a que cinq pĂ©tales et qu’ils sont soudĂ©s. C’est pas du tout pareil ! Dans la fleur de nĂ©nuphar il y avait un autre syrphe commun lui aussi Episyrphus balteatus. Encore une mouche Ă  rayures qui fait croire qu’elle pique 🙂 LĂ , c’est nous sur le bord d’une mare 🙂 AprĂšs, on est allĂ©s voir une autre mare. Bonome a repĂ©rĂ© une jolie plante Ă  fleurs jaunes qu’il voulait prĂ©senter. Encore une de ses amies vĂ©gĂ©tos 🙂 Sur cette jolie fleur, il y avait encore un syrphe. Mais je connais pas l’espĂšce et comme j’ai gravĂ© cet article trĂšs rapidement j’ai pas eu le temps de faire des recherches approfondies. Il faut pas m’en vouloir Princesse, s’il te plaĂźt. Il y avait aussi des petits ColĂ©optĂšres inconnus puis un Episyrphus balteatus est venu lui aussi. Un syrphe ceinturĂ© sur une grande douve Cette jolie plante Ă  fleurs est la grande douve, Ranunculus linguae, RenonculacĂ©es. Les RenonculacĂ©es forment une grande famille dont je t’ai dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© certains membre. On en reparlera un jour. Plus loin, on a croisĂ© la delphinelle, Delphinium speciosum, une autre jolie RenonculacĂ©e. La delphinelle Puis il y a eu cette plante ! Bonome l’a tout fotoĂ©e pour la montrer Ă  Coquelicot 🙂 Une argemone Les coquelicots font partie de la famille des PapavĂ©racĂ©es. Mais je vais pas t’embĂȘter avec la botanique. Ce coquelicot blanc vient d’AmĂ©rique du sud et on l’appelle l’argemone, Argemone mexicana. Et c’est une trĂšs belle plante 🙂 Sur la foto suivante on voit une fleur dont il manque une partie des constituants et ça fait comme une coupe. Du coup, on voit bien son organisation. Le jardin alpin
 A ce moment, les Ă©lĂšves en pouvaient plus d’écouter sagement. Alors bonome les as lĂąchĂ©s dans la nature 🙂 Allez vous perdre les Ă©lĂšves comme ça je serai tranquille avec mes petitzours 🙂 » Ils ont eu quartier libre et ont repris leurs manifestations groupales compulsives 🙂 Et nous, nous sommes allĂ©s au Jardin Alpin, un petit jardin cachĂ© et trĂšs trĂšs beau. Le jardin alpin C’est LĂ©o qui a vu le premier les nĂ©nuphars rouges 🙂 Et sa mĂąchoire s’est dĂ©crochĂ©e. Teddy et Samuel se sont moquĂ©s de lui avant de voir la fleur. AprĂšs, ils sont restĂ©s cois. AprĂšs quelques instants on a eu droit Ă  une sĂ©rie de jurons canadiens que la dĂ©cence m’interdit de rĂ©pĂ©ter ici. Et on a beaucoup ri 🙂 Le panonceau ne donnait pas le nom complet de ce trĂšs beau nĂ©nuphar rouge. Il y avait juste Nymphaea Escarboucle » NympheacĂ©es. Puis on a croisĂ© des plantes carnivores. Il y a peu de plantes carnivores en France. Une demi-douzaine d’espĂšces tout au plus. Ce sont des plantes qui vivent sur des sols pauvres en azote. Alors elles prennent l’azote des zanimos. LĂ  on voit deux types de piĂšges Ă  zanimos. Il y a les outres remplies de sucs digestifs et les feuilles transformĂ©es qui se referment sur la proies. Puis on a fait une courte pause sur des Ă©boulis calcaires. Ensuite, on a vu des plantes adaptĂ©es Ă  la sĂ©cheresse. LĂ , tu peux voir des agaves, des aloĂ©s et les Opuntias. Elles appartiennent Ă  trois familles diffĂ©rentes. Je vais pas tout expliquer, ce serait trop long. Mais si tu veux, tu peux poser des questions Princesse et je t’y rĂ©pondrai. J’ai mis les fotos parce que je les trouve trĂšs belles ces plantes. MĂȘme si elles piquent ! AĂŻe ouille ! Mais on a pas pu rester longtemps dans le jardin alpin. Il fallait retourner auprĂšs des Ă©lĂšves. En chemin on a revu les serres. Les serres Et on a nĂ©gociĂ© une visite cette Ă©tĂ© 🙂 Mais sans les Ă©lĂšves 🙂 Puis, bonome a refait le chien de berger pour rassembler le troupeau et le conduire Ă  la Galerie d’Anatomie ComparĂ©e et de PalĂ©ontologie. En chemin, on a vu un gigantesque hĂŽtel pour insectes. Un hĂŽtel Ă  insectes Il faudrait qu’on en construise un pour mettre Ă  la schola
 Je vais essayer d’en parler Ă  la directrice un jour
 Puis, on est passĂ© le long de la mĂ©nagerie et on a vu lui 🙂 Un panda roux Un panda roux ! Tu te doutes que LĂ©o a rholalaĂ© et que Samuel a jurĂ© en canadien 🙂 Teddy a beaucoup rigolĂ© 🙂 Mais il Ă©tait trĂšs impressionnĂ© lui aussi. Le panda roux est pas un panda. Il est le seul reprĂ©sentant actuel de sa famille les AiluridĂ©s. En scientifique, il s’appelle Ailurus fulgens. Le panda roux est bambouvore 🙂 Les jeunes pousses de bambou reprĂ©sentent 80 % de son alimentation. Mais il peut manger des insectes et mĂȘme des oisillons. Mais on le laissera pas faire ! ÇavapalatĂȘte ! Il faut pas manger des oisillons ! Comme les pandas, le panda roux a comme un sixiĂšme doigt. Mais c’est pas vraiment un doigt. C’est un os du poignet qui est trĂšs dĂ©veloppĂ© et qui aide Ă  tenir le manger pour le porter Ă  la bouche. C’est Ă  cause de ça que pendant longtemps le panda roux a Ă©tĂ© classĂ© dans la famille du panda. Mais c’était une erreur. C’est la gĂ©nĂ©tique qui a permis de le prouver. AprĂšs plusieurs minutes d’observation du panda roux, on a repris le chemin de la galerie. La Galerie d’Anatomie ComparĂ©e
 Normalement c’était visite libre. Mais avec des petits comme les sixiĂšmes c’est pas une bonne idĂ©e. Alors bonome a dĂ©cidĂ© de faire le guide, de laisser les Ă©lĂšves libres, de faire le guide, de laisser les Ă©lĂšves libres et ainsi de suite. Dans la Galerie d’Anatomie, il y a beaucoup des squelettes. Mais il y a aussi l’anatomie interne. Je vais pas tout expliquer Princesse. Si tu veux, un jour, bonome te fera la visite. La galerie d’anatomie comparĂ©e D’abord bonome a prĂ©sentĂ© les cinq grands groupes de VertĂ©brĂ©s comme on les prĂ©sentait au siĂšcle dernier les Poissons, les Amphibiens, les Reptiles, les Zoisos et les MammifĂšres. Il faut plus enseigner ça mais la Galerie montre la science comme elle Ă©tait au moment de sa crĂ©ation. AprĂšs, il a parlĂ© de l’organisation du squelette des VertĂ©brĂ©s et du membre chiridien. C’est rigolo de voir que les os d’un membre supĂ©rieur humain sont les mĂȘmes que ceux d’une chauve-souris, d’un chien ou d’une baleine 🙂 On a vu des crocodiles, des tortues, des serpents
 Ou plutĂŽt leur squelette. Et des tas de zanimos. Puis il y a eu temps libre pour les Ă©lĂšves. Moi j’ai fait un selfie 🙂 Le selfie de Max Et puis on est allĂ©s voir les zoisos 🙂 En passant, bonome a fotoĂ© des crĂąnes d’otaries. Je sais pas pourquoi. Puis il m’a dit qu’il voulait que je mette les fotos dans mon blog. Sans me dire pourquoi. Comme je suis un gentil petitours je fais ce qu’il m’a demandĂ©. Voici donc les crĂąnes d’otaries Princesse. Des cranes d’otaries Et lĂ , c’est la vitrine des zoisos 🙂 La vitrine des zoisos LĂ , ce sont les ThreskiornithidĂ©s. Je t’en ai dĂ©jĂ  parlĂ©. Il y a les spatules et les ibis. A droite il y a une spatule blanche. On l’avait jamais vu comme ça 🙂 Puis j’ai demandĂ© Ă  bonome de tout fotoer. Comme ça, on pourra Ă©tudier dans la cabane. Ci-dessous, tu peux voir le crĂąne de d’une autruche, celui d’un casoar, d’un flamant rose et d’un toucan. Des cranes de zoisos MĂȘme en squelette, c’est beau un zoiso 🙂 Puis on est allĂ©s voir les CĂ©tacĂ©s. C’est Teddy qui voulait. LĂ©o a expliquĂ© que les CĂ©tacĂ©s sont frĂ©quents sur les cĂŽtes du Canada mais qu’il en a jamais vu quand mĂȘme. ForcĂ©ment, il vient du zoo du Lac Saint Jean ! Les CĂ©tacĂ©s sont des MammifĂšres marins. Ce sont pas des poissons. Pas du tout mĂȘme ! Bonome nous a expliquĂ© que, vers 50 millions d’annĂ©es avant nos jours, il existait un zanimo appelĂ© Pakicetus. Ce zanimos vivaient en bord de mer. Et il est Ă  l’origine du groupe des CĂ©tacĂ©s. Mais il est aussi Ă  l’origine des hyĂšnes ! Tu te rends compte Princesse ! Ça veut dire que les CĂ©tacĂ©s et les hyĂšnes sont cousins ! Rholala ! C’est bien d’apprendre des choses comme ça ! Puis la baleine nous a dit que c’était trop long comme exposĂ©. C’est assez » nous dĂźt la baleine ! Puis bonome a rassemblĂ© le troupeau et nous sommes montĂ©s tous ensemble Ă  la Galerie de PalĂ©ontologie. En montant, il y a un balcon qui permet de voir toute la galerie d’anatomie comparĂ©e. LĂ , j’ai seulement mis le cĂŽtĂ© oĂč il y a les CĂ©tacĂ©s. La Galerie de PalĂ©ontologie
 En palĂ©ontologie, bonome a fait court pour les Ă©lĂšves. Il a expliquĂ© la fossilisation et quelques groupes comme ça. Il a montrĂ© un crocodiliens des temps anciens Sarcosuchus imperator. Un petit crocodile de seulement 15 mĂštres de long 🙂 Il date d’il y a 112 millions d’annĂ©es Ă  l’époque du CrĂ©tacĂ©. Il en a profitĂ© pour nous annoncer officiellement que cet Ă©tĂ© il nous emmĂšnerait dans les Alpes pour voir des traces fossiles qui datent du Trias vers 210 millions d’annĂ©es. A ce qu’il parait, il y a des empreintes de Protosuchus, un ancĂȘtre des crocodiles ! LĂ©o a failli s’évanouir. Je crois bien que Teddy aimerait venir avec nous. Puis on a vu le Triceratops. Je te le montrerai plus tard. Mais les Ă©lĂšves, ils voulaient surtout voir les dinosaures puis s’asseoir sur un banc pour papoter. Parce que la sortie scolaire ça les Ă©puise. A ce moment lĂ , ils Ă©taient plus vraiment capables de suivre des explications. Alors il ont eu un nouveau quartier libre. Et nous, on a visitĂ©. Bonome a filĂ© voir des zanimos bizarres du DĂ©vonien. Le DĂ©vonien c’était entre 410 et 365 millions d’annĂ©es avant nos jours. Bonome avait dĂ©jĂ  600 millions d’annĂ©es Ă  l’époque 🙂 Tu aurais dĂ» le voir dans le musĂ©e. Il faisait semblant d’ĂȘtre calme mais il jubilait. Venez je vais vous montrer les ostracodermes et les placodermes. Botriolepis ! CĂ©phalaspis ! Regardez moi ça ! Comme c’est beau ! Et Dunkleosteus ! » Oui, parce qu’il a pas besoin de lire les Ă©tiquettes pour reconnaĂźtre les fossiles ! Bonome, il les connaĂźt tous ! ForcĂ©ment, il les a vu naĂźtre ! Quand je pense qu’il a nagĂ© dans les mĂȘme eaux que Dunkleosteus ! Il pouvait mesurer 10 mĂštres de long Dunkleostus ! Regarde un peu ce zanimos Princesse ! Dunkleosteus La quatriĂšme foto montre une reconstitution. Il avait pas des os Ă  l’arriĂšre du corps Dunkleosteus. Mais il aurait pu couper bonome en deux d’un seul coup de mĂąchoire ! Parce que Dunkleosteus il avait une mĂąchoire ce qui n’est pas le cas des autres que j’ai citĂ© Brotriolepis et Cephalaspis. Les voici Botriolepsis et cĂ©phalaspis Puis, il tenait absolument Ă  nous prĂ©senter Eryops megacephalus. C’est presqu’un amphibiens mais pas vraiment. Il date du Permien. C’était entre 295 et 248 millions d’annĂ©es avant nos jours. Eryops megalocephalus Cette reconstitution est un peu fausse. En rĂ©alitĂ©, on a dĂ©couvert aprĂšs qu’il avait que quatre doigts Ă  la main ce zanimo. Bonome, il aime beaucoup Eryops. Ils ont sĂ»rement Ă©tĂ© amis autrefois 🙂 Mais moi, je voulais voir les dinosaures ! Alors il nous en a prĂ©sentĂ© quelques uns. Je peux pas expliquer ce que c’est un dinosaures parce que c’est compliquĂ©. D’aprĂšs les scientifiques, on appelle dinosaures tous les zanimos qui, dans un arbre phylogĂ©nique, se situent entre le triceratops et la mĂ©sange bleue. Mais ça, c’est une dĂ©finition de scientifique que personne comprend. Comme il y a un triceratops dans la galerie, ça nous a donnĂ© l’occasion d’aller voir les dinosaures 🙂 Le triceratops date du CretacĂ©. En vrai, des triceratops il y en a eu beaucoup d’espĂšces pendant longtemps. Certaines avaient une seule cornes, d’autres deux, trois ou mĂȘme cinq ! Tous ont une collerette osseuse. Et leur grande particularitĂ© est d’avoir le crĂąne qui s’articule sur la colonne vertĂ©brale par une boule. Regarde. Le crane d’un TricĂ©ratopsidĂ© Cette boule permet Ă  la tĂȘte de tourner dans tous les sens. Les TriceratopsidĂ©s Ă©taient de paisibles herbivores dans un monde de brutes peuplĂ© de redoutables prĂ©dateurs. Ils avaient juste leurs cornes pour se dĂ©fendre. Alors c’était vraiment une bonne idĂ©e de pouvoir tourner la tĂȘte dans tous les sens pour pouvoir se dĂ©fendre. Les recherches actuelles montrent que les mĂąles avaient des couleurs trĂšs voyantes au niveau de la collerette au moment de la parade. Pour plaire aux femelles 🙂 Parmi les redoutables prĂ©dateurs il y avait les allosaures. Je me souviens plus de quand ils datent les allosaures. Tant pis. Regarde un peu ces dents ! Un allosaure Ils sont proches des tyrannosaures que tout le monde connaĂźt. Il y a juste un crĂąne de tyrannosaure ici. Bonome l’a fotoĂ©e mais la foto est floue alors je te la montre pas. A la fin du CrĂ©tacĂ©, vers 70 millions d’annĂ©es, il y avait aussi Carnotaurus sastrei. Un autre redoutable prĂ©dateur. Un carnotaurus On voit qu’il a deux excroissances osseuses sur le sommet de son crane. C’est ce caractĂšre qui lui a donnĂ© son nom reptile Ă  tĂȘte de taureau 🙂 Et dire que bonome a connu l’époque des dinosaures ! Puis bonome a voulu nous montrer quelques MammifĂšres de l’ùre tertiaire. Il nous a dit Venez voir le Glyptodon. Vous allez l’aimer 🙂 » Un glyptodon C’est un gros zanimos qui a une groooosse carapaces formĂ©es d’os dermiques. C’est rigolo 🙂 Puis il nous a montrĂ© le mammouth. Tout le monde connaĂźt les mammouths. Mais peu de gens savent que c’est probablement la dĂ©couverte de leur crane fossile qui est Ă  l’origine du mythe des cyclope. Regarde un peu son crane Princesse. Un mammouth Tu vois le gros trou au milieu ? Ben oui, tu es pas aveugle. C’est la trompe qui arrive lĂ . La trompe, c’est le nez des Proboscidiens c’est le groupe des Ă©lĂ©phants. Et il y a un trou dans le crane pour laisser passer tous les nerfs, les vaisseaux sanguins
 Par contre, on voit pas bien les orbites qui sont sur le cĂŽtĂ©. Alors, sans les dĂ©fenses, on peut croire qu’il n’y a qu’une seule orbite centrale. D’oĂč le mythe des cyclopes 🙂 Il en connaĂźt des choses bonome 🙂 Teddy Ă©tait trĂšs impressionnĂ©. Le dernier zanimos qu’il voulait nous montrer Ă©tait le MĂ©gacĂ©ros. C’est comme un cerf mais gigantesque. Un mĂ©gacĂ©ros Il mesure trĂšs haut de haut et ses bois peuvent atteindre plus de trois mĂštres d’envergure. Et ça, c’est embĂȘtant quand on se promĂšne en forĂȘt parce qu’on passe plus entre les arbres. Ben voilĂ  ! C’est ça de vouloir draguer les femelles en se laissant pousser les cornes ! AprĂšs ça, bonome a de nouveau rassemblĂ© le troupeau pour le mener Ă  l’étage du dessus. La galerie de palĂ©ontologie LĂ  haut, il y a les InvertĂ©brĂ©s. Il faudrait pas dire les InvertĂ©brĂ©s parce qu’en systĂ©matique il faut pas utiliser des critĂšres nĂ©gatifs. N’empĂȘche que c’est bien pratique comme mot. Les Ă©lĂšves en pouvaient plus. Ils Ă©taient tout fatiguĂ©s. Alors bonome a mĂȘme pas fait de visite guidĂ©e. Il les a laissĂ©s libres. Et nous, on a visitĂ© 🙂 On a vu les Echinodermes
 Des Ă©chinodermes fossiles MĂȘme qu’il y avait un beau fossiles des racines des crinoĂŻdes datant du Silurien environ 435 Ă  408 millions d’annĂ©es. Un crampon de crinoĂŻde datant du Silurien Puis LĂ©o a voulu faire des selfies 🙂 C’est rare qu’il veuille se faire fotoer. Je crois que c’était pour se moquer de moi 🙂 Mais je les mets quand mĂȘme 🙂 Puis on est allĂ©s voir les ammonites. Les petizours parmi les ammonites C’est LĂ©o qui a expliquĂ© les ammonites Ă  Teddy. Nous, on connaĂźt. On en a trouvĂ© en Normandie 🙂 Puis il a fallu partir. Il y a eu un nouveau rassemblement du troupeau. En descendant les escaliers on a eu une drĂŽle de surprise. Bonome s’attendait Ă  nos rĂ©actions. Et il a rigolĂ© quand on l’a vue ! Regarde un peu cette ammonite Princesse ! Une Ă©noooorme ammonite 🙂 Elle fait beaucoup de petizours ! Les ammonites sont des CĂ©phalopodes. Elles ont donc des tentacules couverts de ventouses autour de la bouche. Ils leur servent Ă  attraper leurs proies et Ă  les porter Ă  la bouche. A leur bec plutĂŽt. Parce qu’elles ont un bec qui ressemble Ă  un bec de perroquet. Pour faire simple, les tentacules ont une longueur Ă©quivalente au diamĂštre de la coquille. Tu imagines un peu ? Rholala ! Et bonome dit que les plus grandes ammonites dĂ©couvertes ont un diamĂštre de 3 mĂštres 50 cm ! Je sais pas comment il fait pour survivre dans les mers de l’ùre secondaire peuplĂ©es de tas d’ammonites. Mais bon, il survit depuis un milliards d’annĂ©es maintenant
 Le retour
 VoilĂ , c’est la fin de la visite. On est retournĂ©s Ă  la grande calĂšche. Les Ă©lĂšves Ă©taient trĂšs agitĂ©s dans la grande calĂšche. C’était Ă  cause de la fatigue. Nous on a papotĂ©. Regarde 🙂 Teddy nous a posĂ© des tas de questions. Il aime beaucoup la nature Teddy. C’est notre copain 🙂 Mais on a pas fait que papotĂ©. Bonome nous signalait les beaux bĂątiments de la Ville-Capitale la Grand Eglise
 La Grand Eglise Notre Dame 
 la prĂ©fecture de police, le Louvre, l’AssemblĂ©e Nationale et la Place de la Concorde
 Puis on est revenus Ă  la schola et c’était la fin de la sortie scolaire. On a dit au revoir Ă  Teddy et on est rentrĂ©s. Au retour, on a regardĂ© les fotos. Bonome en a pas fait beaucoup Ă  peine plus de 500 🙂 Mais il avait pas que ça Ă  faire. Il devait faire le chien de berger et le guide. Tu vois Princesse, bonome a fait le guide au MusĂ©um 🙂 C’est vraiment un grand chevalier ce bonome. Je t’embrasse Princesse, et j’espĂšre que tu vas bien. Une journĂ©e occupĂ©e Aujourd’hui, malgrĂ© le temps maussade avec les vents et les averses de pluie, les oiseaux migrateurs Ă©taient tout de mĂȘme trĂšs occupĂ©s dans leurs dĂ©placements. C’était trĂšs difficile de vaquer Ă  mes occupations en sachant que ça grouille d’oiseaux au-dessus des montagnes et de la riviĂšre Saguenay. Au cours de la journĂ©e, en prenant des petites pauses, j’ai remarquĂ© prĂšs de la galerie un mignon Roitelet Ă  couronne rubis en quĂȘte d’insectes. Je prend la camĂ©ra et me prĂ©pare Ă  le photographier lorsque derriĂšre lui, je vois arriver un immense Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature qui fait des ronds lĂąches un peu plus haut que les grands conifĂšres, devant ma rĂ©sidence. J’ai immĂ©diatement braquĂ© la camĂ©ra sur le rapace. La lumiĂšre du contre-jour ne permet pas de voir les fins dĂ©tails de plumage, mais quand mĂȘme, il est intĂ©ressant de le voir voler et sortir ses pattes avant de se poser sur la rive!Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature se posant sur la riveEnsuite, en fin d’aprĂšs-midi, qu’est-ce que je vois au large de la riviĂšre Saguenay, le long de la rive sud? Une horde d’Oie des neiges qui arrivent en masse! Les oies vont maintenant envahir les battures et nous mettre plein de sons cacophoniques dans nos oreilles! C’est un rĂ©el plaisir de les revoir!Oies des neiges arrivant de migration Cadeaux ornithologiques de PĂąques 3iĂšme partie Finissant notre excursion du 24 avril, Ă©tant toujours au Lac Saint-Jean, nous allons souper Ă  notre restaurant prĂ©fĂ©rĂ© Ă  Saint-GĂ©dĂ©on, que nous appelons gentiment notre camp de base. Cela fait 25 ans au moins! que nous dĂ©gustons leurs mets casse-croĂ»te. Avant de rentrer Ă  la maison, Germain me propose d’aller dans le rang Saint-Antoine Ă  Chicoutimi dans le but d’observer des Hiboux des marais rĂ©cemment vus dans ce secteur. C’est d’accord! Au bout d’une heure de route, nous sommes rendus sur le site en question. DĂšs notre arrivĂ© au dĂ©but de crĂ©puscule, nous voyons deux hiboux chasser au-dessus des champs. Observant leur plumage et leur moindre mouvements au tĂ©lescope, car ils sont assez loin, l’un des hiboux se dirige subitement vers nous. Je cĂšde les jumelles pour la camĂ©ra alors que l’oiseau s’approche et passe au-dessus de nos tĂȘtes!Hibou des marais passant au-dessus de nousDurant notre observation, Germain et moi sommes Ă©galement tĂ©moin d’une scĂšne particuliĂšre entre les deux hiboux. Parfois les oiseaux se rencontrent et s’ensuit ce que nous croyons ĂȘtre une dispute de territoire d’alimentation. Cependant, nous n’en sommes pas certains. Les hiboux se poursuivent l’un l’autre ou s’entrecoupent en vol. En tout cas, leurs rapports ne semblaient pas intriguant des Hiboux des maraisLa lumiĂšre du jour baissant d’intensitĂ©, nos jumelles et tĂ©lescopes deviennent inutilisables pour l’observation. Nous laissons les hiboux Ă  leurs chamailleries et quittons l’endroit pour retourner Ă  la maison. VoilĂ  qui termine notre journĂ©e du 24 avril avec nos douze heures de terrain qui rentre soudainement dans le corps. Je vous laisse sur un superbe coucher de soleil qui a Ă©tĂ© croquĂ© dans le rang Saint-Antoine. Un beau coucher de soleil campagnard Cadeaux ornithologiques de PĂąques 2iĂšme partie Toujours lors de la journĂ©e du 24 avril, aprĂšs avoir visitĂ© le Grand Marais de MĂ©tabetchouan, Germain et moi nous nous dirigeons vers Desbiens. Dans cette petite municipalitĂ©, c’est l’embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan qui nous intĂ©resse. Comme le lac Saint-Jean est toujours gelĂ© Ă  cette date, les trous d’eau disponibles rassemblent les espĂšces aquatiques qui arrivent de migration. ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© sud ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© lac En tout, neuf espĂšces de canards sont recensĂ©es Ă  cet endroit ainsi qu’un trĂšs mignon GrĂšbe Ă  bec bigarrĂ© qui se tenait Ă  l’écart, nageant prĂšs du pont. Le grĂšbe est trĂšs mĂ©fiant de la prĂ©sence humaine. Aussi, de temps Ă  autre, le grĂšbe devait s’écarter du chemin pour laisser passer de larges biscuits de glaces emportĂ©s par le courant de la riviĂšre. Le pauvre est bien loin de son marais Ă  quenouilles!ï»ż RiviĂšre MĂ©tabetchouan prĂšs du pont ï»ż GrĂšbe Ă  bec bigarrĂ© un peu mĂ©fiant Lorsque nous avons rĂ©pertoriĂ© les oiseaux Ă  l’embouchure, il Ă©tait temps pour Germain et moi de casser la croĂ»te. MĂȘme que, nous avons partagĂ© nos croĂ»tes de sandwiches afin de nourrir les quelques GoĂ©lands Ă  bec cerclĂ© qui ne semblaient pas avoir grand chose Ă  manger dans le secteur! GoĂ©land Ă  bec cerclĂ© adulte attendant sa ration de pain Maintenant, direction Pointe de Chambord. Au bout de la pointe, il y a un Ă©tang artificiel, entourĂ© de champs agricoles. Habituellement, cet Ă©tang attire quelques canards barboteurs et quelques limicoles. Mais en arrivant sur le site, il n’y avait vraiment rien Ă  faire. C’était mort! Étang sans la prĂ©sence d'oiseaux Cependant, en prenant notre temps pour vĂ©rifier les oiseaux dans les alentours, nous avons entendu des Becs-croisĂ©s des sapins en vol. Ceux-ci se sont posĂ©s tout prĂšs dans un bosquet de Pins rouges. Nous nous sommes empressĂ©s d’aller les rejoindre. Bosquets de Pins rouges Une fois les oiseaux posĂ©s dans les pins, les cinq becs-croisĂ©s dĂ©tectĂ©s sont devenus trĂšs discrets pendant qu’ils s’alimentaient dans les cĂŽnes. Nous avons passĂ©s environ une heure Ă  les observer tant bien que mal, les petit volatiles Ă©tant bien dissimulĂ©s dans les aiguilles de pins. Ils Ă©taient trĂšs difficiles Ă  photographier due Ă  la hauteur des arbres, aux oiseaux peu perceptibles et Ă  l’éclairage ombragĂ©. Une seule photographie est digne d’ĂȘtre montrĂ©e. Silhouette d'un Bec-croisĂ© des sapins mĂąle Par la suite, nous rebroussons chemin et effectuons un arrĂȘt au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Encore lĂ , il faudra attendre quelques jours pour y recenser les espĂšces aquatiques en bon nombre. Seulement une poignĂ©e de canards sont observĂ©e. Nous ne nous sommes pas attardĂ©s Ă  ce site. Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on gelĂ© en grande partie En voulant reprendre la route principale du village, nous avons dĂ» prendre une voie de contournement Ă  cause de rĂ©parations de la route. Ceci dit, prĂšs d’un bĂątiment, Germain remarque la prĂ©sence de Moineaux domestiques qui s’affairent Ă  prendre un bain de poussiĂšre sur le bitume. Il semble que la poussiĂšre soit nĂ©faste pour les parasites qui vivent sur les oiseaux. Stationnant la voiture prĂšs d’eux, j’ai pu prendre une courte vidĂ©o de ce comportement. Mais entre vous et moi, je ne vois pas beaucoup de poussiĂšre
Moineau domestique mĂąle prenant un bain de poussiĂšre Cadeaux ornithologiques de PĂąques 1Ăšre partie Nous sommes le 24 avril. Ce fut une longue et belle journĂ©e d’observation qui s’est Ă©chelonnĂ© sur douze heures. Donc, les messages du blog seront divisĂ©s en trois parties en ce qui concerne ce jour d’excursion. Commençons d’abord par le Grand Marais Ă  MĂ©tabetchouan. À cette pĂ©riode-ci de l’annĂ©e, Germain et moi visitons souvent ce site et la raison en est fort simple. Lorsque le lac Saint-Jean est gelĂ© ainsi que les marais avoisinants, les espĂšces aquatiques n’ont d’autres choix que de se rĂ©unir au mĂȘme endroit, parfois mĂȘme dans le mĂȘme trou d’eau! Les canards barboteurs, les canards plongeurs, les goĂ©lands et les limicoles utilisent ce mĂȘme habitat. En plus, leurs prĂ©dateurs les suivent de prĂšs tels les faucons, les Ă©perviers et les pygargues. Lorsque le lac Saint-Jean sera calĂ© », les oiseaux aquatiques vont automatiquement partir et se disperser. C’est donc un moment stratĂ©gique pour les ornithologues de recenser les oiseaux dans ce lieu, les volatiles Ă©tant concentrĂ©s. Cette pĂ©riode, oĂč nous avons le luxe de recenser les oiseaux au mĂȘme endroit, ne dure pas longtemps. Et puisque le printemps 2011 est trĂšs tardif, avec les glaces qui persistent dans le Grand Marais, nous en profitons grandement. Donc, au cours de la matinĂ©e, Germain et moi avons ratissĂ© le Grand Marais au peigne fin. Nous avons remarquĂ© qu’en deux jours seulement, plusieurs canards, bernaches et oies ont migrĂ©, les oiseaux s’agglomĂ©rant en bon nombre le long du mĂ©andre sillonnant le centre du marais. État actuel du Grand Marais Canards barboteurs concentrĂ©s dans une partie du marais Ce qui a volĂ© la vedette aujourd’hui est sans conteste l’interaction entre trois Pygargues Ă  tĂȘte blanche immatures posĂ©s dans le marais. Ces grands prĂ©dateurs sont lĂ  depuis plusieurs jours. Dans le prochain vidĂ©oclip, je vous dĂ©montre deux pygargues qui sont posĂ©s ensemble sur une mĂȘme souche. L’un d’eux mange quelque chose alors que l’autre voudrait bien lui prendre une bouchĂ©e. S’ensuit la guerre des nerfs entre les deux individus. La scĂšne se dĂ©roule Ă  environ un kilomĂštre de nous. Dans la vidĂ©o, la rĂ©verbĂ©ration et la distance rend la prise de vidĂ©o un peu floue. Cependant, on aperçoit trĂšs bien l’interaction entre les oiseaux. Vous pouvez double-cliquer pour voir la vidĂ©o en plus grand de bec entre les pygargues immaturesPlus tard durant cette mĂȘme matinĂ©e, nous avons changĂ© d’endroit afin d’avoir un autre angle de vue sur le marais. BĂ©nis des dieux, nous avons Ă©tĂ© des tĂ©moins privilĂ©giĂ©s en ce qui concerne deux pygargues immatures qui semblaient se courtiser. Comme ils sont trop jeunes pour fonder leur nid », les pygargues s’adonnaient Ă  ce que nous avons interprĂ©tĂ© comme des jeux amoureux, une sorte de flirt d’adolescents. En tandem, les oiseaux volaient gracieusement dans le ciel et effectuaient des pirouettes toutes en lenteur. Il n’y avait aucune agressivitĂ© entre les pygargues. On aurait dit plutĂŽt de la taquinerie. Aussi, lors de la poursuite, un des oiseaux a atterri trĂšs briĂšvement sur le sommet d’un conifĂšre et est reparti avec une branche entre les serres. Ce pygargue s’est envolĂ© avec son trĂ©sor et s’est posĂ© dans le marais, pas trĂšs loin de l’autre individu. Puis ce fut terminĂ© pour les manƓuvres de sĂ©duction. C’est la premiĂšre fois que Germain et moi assistions Ă  ce comportement chez cette espĂšce. VoilĂ  les cadeaux que nous avons accueilli en cette fin de semaine de PĂąques!Jeux amoureux chez les pygargues immatures Vol en tandem ches les pygargues immaturesEt pour terminer l’observation de ce site, nous avons dĂ©couvert une bande de Jaseurs borĂ©aux qui sifflaient continuellement, les oiseaux se faisant dorer au soleil, Ă  l’abri des vents froids. Certains oiseaux se nourrissaient de fruits d’aubĂ©pines tombĂ©s au sol ou parfois, ils s’envolaient dans les airs Ă  la maniĂšre d’un moucherolle pour capturer un insecte qui passait. Groupe de Jaseurs borĂ©aux se faisant dorer au soleil Le rang Sainte-Anne royaume du Pygargue Ă  tĂȘte blanche Lors du dĂ©but du congĂ© pascal, le 22 avril, Germain et moi allons aussitĂŽt Ă  la fameuse butte Ă  rapaces » dans le rang Sainte-Anne, cĂŽtĂ© HĂ©bertville. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont bonnes pour l’observation des oiseaux de proie. En arrivant, notre ami Sylvain Boivin est dĂ©jĂ  sur le site Ă  recenser les buses qui passent. Au cours de cette matinĂ©e, ce qui a attirĂ© notre attention fut principalement les Pygargues Ă  tĂȘte blanche. Jusqu’à six individus sont inventoriĂ©s 1 adulte, 3 immatures, 2 juvĂ©niles nĂ©s l’an dernier, principalement des immatures. Les nombreux inventaires d’oiseaux de proie effectuĂ©s dans les annĂ©es passĂ©es nous ont renseignĂ© que les adultes migrent surtout au dĂ©but d’avril alors que les immatures sont aperçus plus tard en saison, soit entre la mi-avril et la mi-mai. Un des pygargues immatures en migration Dans le dĂ©cor du site d’observation, nous apercevons dans nos jumelles et tĂ©lescopes jusqu’à quatre Urubus Ă  tĂȘte rouge qui effectuent des allĂ©s et retour, cherchant de quoi manger, sillonnant Ă  basse altitude les vallons des champs agricoles. Urubu qui passe rapidement Au cours de notre observation en faisant du sur place, nous ajoutons Ă  notre liste du jour les rapaces suivants 2 Busards Saint-Martin, 2 Éperviers bruns, 3 CrĂ©cerelles d’AmĂ©rique, 14 Buses pattues et 29 Buses Ă  queue rousse. Deux Buses pattues de forme claire dans la mĂȘme thermique Poignets noirs trĂšs Ă©vidents de la Buse pattue Les dessous pĂąle de la Buse Ă  queue rousse Durant l’inventaire, Germain a fait une trĂšs belle dĂ©couverte chez les buses en migration. Il nous a pointĂ© du doigt une Buse Ă  queue rousse de forme sombre! Ce type de plumage est rarissime dans l’est de l’AmĂ©rique, ce plumage Ă©tant plus commun dans la partie ouest du pays. En trente ans d’observation, ce n’est que ma deuxiĂšme observation de ce plumage superbe. Prime abord, on dirait une Buse pattue de forme sombre. Cependant, sa queue rousse trahi son espĂšce. Je n'ai pas rĂ©ussi Ă  photographier cette buse. Par contre, le lien suivant en donne un exemple Avant de quitter l’endroit, car le changement de direction des vents a stoppĂ© la migration des rapaces, un magnifique Renard roux se promenait dans les champs tout prĂšs de nous. Ensuite, Sylvain a dĂ» nous quitter. Germain et moi poursuivons notre excursion cĂŽtĂ© MĂ©tabetchouan.ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż PrĂ©sence d'un Renard roux dans le rang Sainte-Anne ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż En roulant en voiture dans le rang Sainte-Anne, nous rencontrons plusieurs centaines de Plectrophanes des neiges sur notre chemin. Ceux-ci sont prĂ©sentement en migration et prĂšs de la butte Ă  rapaces », nous en avons estimĂ©s 2 800 au cours de la matinĂ©e. Un bouquet de Plectrophanes des neiges sur un arbuste Ensuite, dans le mĂȘme rang, nous vĂ©rifions au passage le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Il est toujours aussi surprenant de constater le paysage de glace en cette fin d’avril! Nous avons vraiment un printemps tardif! Germain observant un point foncĂ© dans le marais gelĂ© Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature repĂ©rĂ© dans le marais Finalement, le plus intĂ©ressant Ă  signaler en ce jour est la prĂ©sence de quatre Pygargues Ă  tĂȘte blanche dispersĂ©s dans le Grand Marais, dont 1 adulte et 3 immatures. Les gros rapaces sont posĂ©s prĂšs du mĂ©andre qui est Ă  l’eau libre. Les pygargues sont entourĂ©s d’une cohorte de corneilles, ces derniĂšres cherchant Ă  leur voler des miettes de leur nourriture. Quant Ă  la centaine de canards barboteurs et plongeurs confondus qui sont rĂ©pertoriĂ©s dans le marais, les oiseaux se ramassent dans une autre section du mĂ©andre, loin des prĂ©dateurs! Ayant terminĂ© notre observation des espĂšces aquatiques dans le Grand Marais, nous nous rendons dans le chemin no. 3 afin de tenter de retrouver les Dindons sauvages repĂ©rĂ©s la semaine derniĂšre. Nous retrouvons le couple, les oiseaux marchant prĂšs d’un boisĂ© et d’un Ă©tang, picorant ici et lĂ  des bourgeons d’arbustes et grattant le sol avec leurs pattes fortes. Nous remarquons que le mĂąle arbore des couleurs plus accentuĂ©es sur la tĂȘte et la gorge. Il a pris des couleurs! Quant Ă  la femelle, elle Ă©met continuellement un cri discret, un son de poule, telle une lamentation. Nous croyons qu’il s’agit d’un cri de contact. Ce fut la fin de notre sortie ornithologique que nous avons trouvĂ© fort intĂ©ressante! Couleurs plus vives du mĂąle La femelle en quĂȘte de nourriture AprĂšs la neige
 Suite Ă  la tempĂȘte de neige qui a blanchis le sol depuis les deux derniers jours, le ciel s’est enfin dĂ©gagĂ© en fin d’aprĂšs-midi. Les vents de dĂ©gagement ont permis Ă  un Pygargue Ă  tĂȘte blanche bien pressĂ© de migrer et ce, tardivement en journĂ©e. Prenant de l’altitude tout prĂšs de la maison vers 16h, l’oiseau a vite montĂ© dans les airs pour ne devenir qu’un point, le rapace glissant sous les gros cumulus, direction nord-ouest. Il s’agit d’un pygargue qui a presque atteint l’ñge adulte, un oiseau ĂągĂ© de quatre ans. Sur la prochaine vidĂ©o, remarquez la tĂȘte blanche ainsi que la queue blanche, cette derniĂšre frangĂ©e d’une ligne sombre. Ce dernier critĂšre trahit son Ăąge. Ces temps-ci, nous assistons vraiment Ă  un festival du pygargue! VidĂ©o du pygargue au-dessus de la maison Les dindons de la farce Toujours le 16 avril, aprĂšs avoir observĂ© le nid du Grand Corbeau, nous nous dirigeons ensuite vers le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Lorsque nous sommes arrivĂ©s, c’était un peu dĂ©courageant de regarder la plaine de glace recouvrant ce marais! Plaine de glace du Grand Marais Avec persĂ©vĂ©rance, dĂ©terminĂ©s Ă  trouver un petit quelque chose, nous sortons notre attirail d’optique et scrutons chaque recoin du site gelĂ© Ă  98%. Finalement, le long d’un mĂ©andre oĂč l’eau libre traverse le marais, plusieurs Canard colverts, Canards noirs, Garrots Ă  Ɠil d’or, Grands Harles et quelques Bernaches du Canada Ă©taient agglutinĂ©s autour de la riviĂšre. MĂȘme que, un Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte mangeait sur la glace, entourĂ© d’une cohorte de Corneilles d’AmĂ©rique. Les GoĂ©lands Ă  bec cerclĂ© et GoĂ©lands argentĂ©s Ă©taient aussi prĂ©sents sur les glaces. Le Grand Marais scrutĂ© Ă  la loupe, nous dĂ©cidons d’aller faire un tour de l’autre cĂŽtĂ© du marais dans le chemin no. 3. Et là
 nous avons eu une surprise en observant nos premiers Dindons sauvages! Un couple unie de Dindons sauvages S’alimentant Ă  des mangeoires ainsi que le long des plates-bandes, le couple de cette espĂšce visite sans gĂȘne le parterre de plusieurs rĂ©sidences. Voyez plutĂŽt dans la prochaine vidĂ©o le type d’endroit qu’ils explorant un terrain privĂ©En voulant changer d’endroit, les oiseaux rencontrent parfois les rĂ©sidents du chemin. Les gens du coin sont trĂšs surpris de voir sur leur chemin ces deux grosses bĂȘtes dĂ©ambuler sur le petit chemin et dans leurs cours. Germain et moi croyons que ces volatiles ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©s par un particulier dans l’espoir que cette espĂšce se reproduise dans la rĂ©gion. En aucun cas les dindons n’ont traversĂ© la rĂ©serve faunique des Laurentides de leurs propres moyens! Oubliez cela! Le Dindon sauvage se rencontre dans le sud du QuĂ©bec. Sa population est en expansion. Cependant, les seules mentions du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont toutes considĂ©rĂ©es comme Ă©tant des oiseaux relĂąchĂ©s de captivitĂ©. Un rĂ©sident arrĂȘtĂ© pour laisser le passage aux dindons Toujours sur le chemin no. 3, nous poursuivons notre excursion le long du marais Ă  la recherche de passereaux, en jetant un Ɠil sur le marais par endroits. Nous avons eu l’agrĂ©able surprise d’observer deux Grues du Canada en migration, les oiseaux volant Ă  moyenne altitude, au-dessus du Grand Marais. Ils ont poursuivi leur chemin sans s’ du Canada en migration Site de nidification du Grand Corbeau Samedi, le 16 avril, Germain et moi retournons au Lac Saint-Jean afin d’observer les oiseaux. Le mauvais temps annoncĂ© pour le dĂ©but de soirĂ©e ainsi que la pression Ă  la baisse ferme la porte au recensement des oiseaux de proie aujourd’hui. Cependant, nous espĂ©rons que les marais nous offrirons quelques espĂšces aquatiques en rĂ©serve. Notre premier arrĂȘt s’effectue Ă  Saint-Bruno afin d’aller vĂ©rifier s’il y a prĂ©sence de Plectrophanes des neiges et lapons prĂšs de la meunerie. À notre passage
 rien de tout cela. Mais, lorsque nous Ă©tions immobilisĂ©s sur un feu rouge, nous avons remarquĂ© un nid d’une bonne dimension sur l’un des pylĂŽnes de transport d’énergie dans l’un des champs. Le pylĂŽne qui accueille le nid de corbeau Un coup de tĂ©lescope nous rĂ©vĂšle qu’il s’agit d’un nid de Grand Corbeau. De plus, un adulte couvait pendant ce temps. C’est pour nous la premiĂšre fois que l’on dĂ©tecte un nid dans cette structure particuliĂšre! Nous ne pouvons nous empĂȘcher de constater qu’à cette hauteur, le nid doit passablement se faire brasser par tous les vents! Photo dĂ©montrant le nid, coin supĂ©rieur gauche du pylĂŽne Adulte au nid Les ailes du ciel Lors de la matinĂ©e du 15 avril, alors que j’étais tout bonnement en train de dĂ©jeuner, je remarque sur les battures en face de la maison, les bernaches et les goĂ©lands qui s’envolent en catastrophe vers le large de la riviĂšre Saguenay. AussitĂŽt, je prend mes jumelles et me met Ă  la recherche du prĂ©dateur qui les a fait fuir. Une minute plus tard, je trouve le coupable un Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature! Pendant cinq bonnes minutes, celui-ci fait des ronds lĂąches dans le ciel, soulevĂ© par les vents forts. Par la suite, le pygargue se laisse dĂ©river en direction de Chicoutimi. Ce fut un moment oĂč le temps n’existait plus lorsque que je le filmais. En fait, je volais avec lui, Ă  ses cĂŽtĂ©s
Pygargue immature faisant des ronds dans le ciel Terrain de forage En cette magnifique journĂ©e chaude et ensoleillĂ©e du 10 avril, je suis Ă  la maison et vaque Ă  mes occupations. De temps Ă  autre, je prends un moment pour aller dehors afin de me remplir de vitamines soleil et du mĂȘme coup, rĂ©colter une dose de chaleur sur ma peau blanche hivernale. Cela me fait oublier le restant de neige qui est encore prĂ©sent au sol dans la cour, mais qui sublime de jour en jour. C’est justement lors d’une de ces petites sorties que j’entends tambouriner le Grand Pic mĂąle. Comme Ă  son habitude, celui-ci se tient au bout du poteau Ă©lectrique prĂšs de notre stationnement. Nous sommes dans son territoire de nidification. En me dirigeant vers lui dans le but de prendre une photographie, le voilĂ  qu’il s’envole et se pose non loin au sol. Je m’approche du pic discrĂštement. Tout en jetant un Ɠil sur moi, le pic creuse un trou dans un arbre mort, les copeaux de bois revolant Ă  cĂŽtĂ© de lui. LĂ  oĂč il est, une colonie d’arbres en dĂ©pĂ©rissement fait son bonheur. Soudain, un autre Grand Pic crie. Le deuxiĂšme pic Ă©tant proche, je me dirige vers lui sur la pointe des pieds, en m’affairant Ă  faire le moins de bruit possible en marchant sur le gravier. Je repĂšre une femelle, Ă©galement occupĂ©e Ă  creuser le tronc d’un arbre mort. Lorsque je ressens que je franchis sa limite de tolĂ©rance face Ă  ma prĂ©sence, je m’immobilise et profite de l’instant pour prendre une courte vidĂ©o. Une fois sa sĂ©ance d’alimentation terminĂ©e, elle va rejoindre le mĂąle. Puis, le couple s’envole silencieusement pour disparaĂźtre dans la forĂȘt. En prĂ©sence de ces oiseaux, je suis toujours aussi Ă©merveillĂ©e par leur beautĂ© et trĂšs impressionnĂ©e par leur grande taille! Les nouveaux arrivantsEn effectuant une petite ballade sur le sentier des Battures Ă  Saint-Fulgence en fin d’aprĂšs-midi, Germain et moi recensons l’Urubu Ă  tĂȘte rouge au-dessus du village ainsi que trois Sarcelles d’hiver sur les battures de l’Anse-aux-Foins. Nous constatons que la migration progresse et que trĂšs bientĂŽt, nous aurons beaucoup Ă  faire pour recenser les espĂšces aquatiques qui arrivent en rĂ©gion! Premier saut de l’annĂ©e au Lac-Saint-Jean! Étape 1 Le samedi 9 avril, ce fut une vĂ©ritable fĂȘte alors que Germain et moi effectuons notre premiĂšre sortie officielle du printemps au Lac-Saint-Jean! La voiture remplie de vĂȘtements, d’attirail ornithologique et de camĂ©ras, nous voilĂ  partis Ă  l’aventure. Rendu Ă  Larouche vers 9 h 30, un arrĂȘt d’urgence est nĂ©cessaire afin de photographier sur notre passage un Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte qui s’élevait au-dessus des montagnes. Il aura une journĂ©e profitable de migration due aux excellentes conditions mĂ©tĂ©orologiques. Ça commençait bien notre excursion! Concernant la prochaine vidĂ©o, remarquez la vitesse Ă  laquelle le pygargue se dĂ©place grĂące aux vents forts en altitude
 Le vent dans les voiles!Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte en glisseÉtape 2 Puis, nous avons visitĂ© les alentours de la coopĂ©rative agricole de Saint-Bruno pour tenter d’y dĂ©tecter des Plectrophanes lapons, mais en vain. Cependant, des centaines de Plectrophanes des neiges Ă©taient prĂ©sents, profitant des rĂ©sidus de graines laissĂ©es au sol au pied des silos pour s’y alimenter. À cet endroit, bon nombre de Pigeons bisets, d’Étourneaux sansonnets, un Moineau domestique ainsi que notre premier Bruant chanteur fut certainement la bienvenue, le chant de ce dernier un ravissement pour les oreilles! Plectrophanes des neiges sur les fils Ă©lectriques Quelques plectrophanes qui se nourrissent dans les graines Moineau et Ă©tourneau Étape 3 Direction HĂ©bertville en empruntant le rang Sainte-Anne afin d’aller Ă  notre butte Ă  rapaces ». Nous y sommes restĂ©s quelques heures afin d’inventorier les oiseaux de proie. Le recensement fut excellent avec cinq pygargues, un Urubu Ă  tĂȘte rouge, 16 Buses Ă  queue rousse, 8 Buses pattues, une CrĂ©cerelle d’AmĂ©rique et 2 Busards Saint-Martin. Paysage du site Ă  rapaces dans le rang Sainte-Anne Ă  HĂ©bertville Pour visionner cette prochaine vidĂ©o, accrochez-vous puisque ça va brasser un peu! J’ai filmĂ© un pygargue immature qui passait au-dessus de nos tĂȘtes. Malheureusement, je n’avais aucun appui et j’étais Ă  bout portant, l’oiseau Ă©tant au zĂ©nith. DĂ©solĂ©e
Pygargue immature ĂągĂ© d’un an et demi sub-adulte ID’autres grands rapaces de cette espĂšce ont migrĂ© au cours de ces quelques heures d’observation. Il s’agissait principalement de pygargues immatures volant Ă  bonne altitude oĂč le zoom a Ă©tĂ© nĂ©cessaire expliquant le lĂ©ger floue dans les photos. On fait ce qu’on peut! Un autre pygargue immature ĂągĂ© d'un an et demi sub-adulte I Étape 4 AprĂšs avoir mangĂ© un brin au resto du coin, nous sommes allĂ©s au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Comme vous le constaterez sur la prochaine photo, les canards, ce sera pour plus tard! La passerelle menant Ă  la plate-forme d'observation Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on complĂštement gelĂ© Printemps tardif au Lac-Saint-Jean! Étape 5 Retour Ă  la maison
 Une brĂšve halte Ă  l’Anse-aux-Foins Ă  Saint-Fulgence en fin d’aprĂšs-midi apporte des Canards noirs, Canards colverts et un peu plus de Bernaches du Canada. Finalement, des Carouges Ă  Ă©paulettes et des Quiscales bronzĂ©s commencent Ă  se faire entendre. En ce moment, le marais de Canards IllimitĂ©s est complĂštement gelĂ©. Lentement, mais sĂ»rement, les espĂšces aquatiques et les passereaux arriveront prochainement en grand nombre. Anse-aux-Foins presque toute dĂ©gelĂ©e Pour clore cette belle journĂ©e passĂ©e dehors... Le sizerin et le cĂŽne Au cours de l’aprĂšs-midi du 8 avril, alors que j’étais dehors pour effectuer une chasse photographique prĂšs de la maison, un Sizerin flammĂ© femelle capte soudain mon attention. L’oiseau sautille ici et lĂ  dans la petite pente menant Ă  la maison. L’observant de plus prĂšs, je remarque qu’il inspecte minutieusement les cĂŽnes d’Épinette blanche tombĂ©s de l’automne dernier. La neige ayant sublimĂ©e cette semaine dans cette parcelle du terrain, les anciens cĂŽnes sont maintenant Ă  dĂ©couvert. Afin de me mettre au niveau du sizerin, je me mets Ă  genou et me fais oublier afin de le photographier. N’étant pas farouche du tout, le sizerin se dirige vers moi, se dĂ©plaçant en vĂ©rifiant chaque cĂŽne qu’il voit sur son chemin. Il Ă©tait si concentrĂ© que lorsqu’il Ă©tait Ă  six pouces de moi, j’ai eu l’idĂ©e de lui offrir une cocotte que je tenais du bout des doigts. IntĂ©ressĂ©, il a aussitĂŽt picorĂ© le cĂŽne pour en extraire une graine! Ce moment m’a vraiment Ă©mue et m’a Ă©galement fait sourire surtout quand j’entendais le craquement des Ă©cailles de la cocotte lorsque le bec de l’oiseau s’enfonçait dedans. Par la suite, le sizerin a poursuivi son chemin en descendant vers la maison. Je suis restĂ©e lĂ , charmĂ©e par l’expĂ©rience que je venais de vivre. La vidĂ©o qui suit illustre Ă  la perfection ce que le sizerin s’affairait au cours de la sĂ©ance rappel Avec votre souris, deux cliques sur les photos et sur les vidĂ©os pour en voir les flammĂ© extirpant des graines dans le cĂŽneSentier des batturesLe soir mĂȘme de cette journĂ©e magnifique, Germain et moi somme allĂ©s faire un tour sur le sentier des Battures afin de faire une marche de santĂ©. C’était notre premiĂšre incursion sur le trottoir de bois, encore enneigĂ© par endroits. Dans l’Anse-aux-Foins, bordant le sentier, il n’y avait que quelques Bernaches du Canada bien silencieuses qui nous Ă©piaient de loin. Puis, Ă  la fin de notre sĂ©ance de marche et d’observation, je n’ai pu rĂ©sister Ă  la tentation de prendre en photo un sublime coucher de soleil! Coucher du soleil Ă  partir du sentier des Battures Oiseaux en galĂšre Ce matin, Germain et moi Ă©tions ambivalent
 OĂč irons-nous aujourd’hui? À L’Anse-Saint-Jean, Ă  La Baie ou au Lac Saint-Jean? Puisque les espĂšces aquatiques ne sont encore arrivĂ©es dans la rĂ©gion, la meilleure chose Ă  faire pour l’instant est de recenser les oiseaux de proie. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont parfaites des vent d’ouest, un plafond Ă©levĂ© et la pression Ă  la hausse. Face Ă  notre indĂ©cision, je suggĂšre Ă  Germain de faire notre excursion sur la galerie! L’endroit oĂč nous demeurons offre toutes les montagnes qu’il faut pour y dĂ©couvrir les oiseaux de proie. Cela Ă©tant rĂ©glĂ©, en dĂ©jeunant, nous remarquons que les GoĂ©lands bourgmestres surtout migrent dĂ©jĂ , trĂšs tĂŽt en matinĂ©e. Alors rapidement, nous enfilons nos vĂȘtements d’hiver pour tenir tĂȘte au froid et au vent et nous voilĂ  Ă  l’affĂ»t de tout ce qui bouge dans le secteur. La premiĂšre partie de notre matinĂ©e fut d’inventorier les goĂ©lands qui dĂ©filent Ă  la queue leu-leu au-dessus des montagnes, derriĂšre la maison. Contre un ciel bleu pur, les goĂ©lands paraissaient tels des anges blancs! C’est magnifique d’assister Ă  leur migration, on pouvait les compter un par un lors de leur passage. C’est donc prĂšs de 200 GoĂ©lands bourgmestres qui ont survolĂ© au-dessus de nos tĂȘtes, en plus de quelques GoĂ©lands argentĂ©s. GoĂ©land bourgmestre en migration GoĂ©land argentĂ© en migration Soudain, notre dĂ©compte de goĂ©lands est perturbĂ©, puisqu’à trĂšs basse altitude, un immense Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature survole la maison! Celui-ci est immĂ©diatement escortĂ© par une meute de corneilles trĂšs mĂ©contentes de la prĂ©sence de l’intrus. Le pygargue Ă©tait si prĂšs de nous que Germain et moi sommes estomaquĂ©. Juste le temps de le prendre en photo et c’était fini! Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature Pygargue imature attaquĂ© par les corneillesUne fois remis de nos Ă©motions, nous arpentons Ă  nouveau le ciel afin de recenser les goĂ©lands qui voguent au-dessus du relief. Cependant, nous sentons un petit relĂąchement de la part de ceux-ci. Donc, c’est le moment d’effectuer un balayage au tĂ©lescope sur la riviĂšre Saguenay. Des garrots
 des Grands Harles
hein? Sapristi, un pygargue! À environ un kilomĂštre au large, un Pygargue Ă  tĂȘte blanche, adulte cette fois, est posĂ© sur une glace Ă  la dĂ©rive. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous l’observons Ă  souhait. Par contre, nous avons eu toute une surprise en l’observant, que vous dĂ©couvrirez en regardant la vidĂ©o! Niet! Je ne vous dis plus rien!ï»ż Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte sur la glace ï»ż Les nouveautĂ©s Ă  Saint-FulgenceBien entendu, l’observation des Pygargues Ă  tĂȘte blanche a volĂ© la vedette aujourd’hui. C’était nos premiers du printemps. Puis, un mignon Junco ardoisĂ© a visitĂ© discrĂštement notre petit coin, un premier migrateur! En terminant, je vous montre mon superbe bouddha! Je n’ai pu rĂ©sister Ă  le prendre en clichĂ©! Écureuil bouddha! PremiĂšre sortie aux oiseaux Au cours de la journĂ©e du 2 avril, Germain et moi avons fait notre premiĂšre tournĂ©e des espĂšces d’oiseaux aquatiques le long de la riviĂšre Saguenay, Ă  Saint-Fulgence. Ce fut plutĂŽt modeste comme dĂ©part car les canards barboteurs ne sont pas encore arrivĂ©s. Par contre, Germain a vu hier quatre Bernaches du Canada. Un bon signe que la dĂ©bĂącle ornithologique est sur le point de se produire! Pendant notre excursion, nous avons observĂ© les cinq espĂšces de goĂ©lands G. argentĂ©, G. Ă  bec cerclĂ©, G. bourgmestre, G. arctique, G. marin se nourrissants sur les battures. À un moment donnĂ©, les goĂ©lands et les corneilles se sont envolĂ©s simultanĂ©ment, le temps de laisser un Faucon pĂšlerin affamĂ© traverser le secteur. Venant d’arriver de migration, il s’agit sans doute d’un individu nichant Ă  Saint-Fulgence puisque les parois du fjord offre Ă  celui-ci un site idĂ©al pour la nidification. Puis nageaient au large, une poignĂ©e de Garrots Ă  Ɠil d’or et prĂšs de 200 Grands Harles ont Ă©tĂ© recensĂ©s. À la fin de notre itinĂ©raire, nous avons observĂ© le Grand Corbeau faire des allĂ©s et venus prĂšs de son nid, ce dernier situĂ© sous des escarpements rocheux d’une montagne en face de la riviĂšre Ă  la Loutre, le long de la route Tadoussac. Ce nid est rĂ©utilisĂ© chaque annĂ©e par les corbeaux.ï»ż Emplacement du nid de corbeau ï»ż Nid du corbeau AprĂšs avoir sillonnĂ© les habitats aquatiques, nous sommes de retour Ă  la maison. Durant l’aprĂšs-midi, j’ai remarquĂ© aux mangeoires la prĂ©sence d’un Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata », une femelle, l’oiseau Ă©tant nouveau dans le coin. Alors, je suis sortie et me suis fait oublier afin de prendre des clichĂ©s. Malheureusement, l’oiseau que je voulais photographier Ă©tait trĂšs actif et sautillait sans cesse. Ce ne fut pas une mince affaire de le capter sur pellicule! AprĂšs ma sĂ©ance photo, j’ai dĂ» jeter la plupart de mes photographies qui Ă©taient toutes floues! En observant l’oiseau en question une bonne trentaine de minutes, j’ai pu relever les critĂšres suivants, ce sizerin Ă©tant facilement repĂ©rable par un Ɠil averti l’oiseau Ă©tait environ 10% plus gros que les autres Sizerins flammĂ©s; il portait de trĂšs fortes rayures noires sur la poitrine et les flancs, le plumage Ă©tait brun foncĂ© en gĂ©nĂ©ral, la queue Ă©tait plus longue et plus large que les autres sizerins avec le bout de la queue trĂšs Ă©chancrĂ©e, il portait une calotte rougeĂątre peu Ă©tendu sur la tĂȘte, le bec Ă©tait jaune tirant nettement sur l’orangĂ©, le menton Ă©tait beaucoup plus Ă©tendu que les autres sizerins et le groupe de plumes sous la queue sous-caudales portait de grosses rayures noires. Était Ă©galement prĂ©sents parmi le groupe des sizerins, deux Sizerins blanchĂątres de la sous-espĂšce la plus commune exilipes » et une centaine de Tarins des pins.ï»żï»ż Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata ï»żï»ż Puis, en pivotant sur moi-mĂȘme prĂšs des mangeoires, j’ai croquĂ© sur le vif un Durbec des sapins. Ce fut ensuite le tour de la Sittelle Ă  poitrine rousse Ă  passer sous la lentille de la camĂ©ra. Durbec des sapins Sittelle Ă  poitrine rousse À cette pĂ©riode de l’annĂ©e, les oiseaux hivernants sont moins nombreux, car ils commencent Ă  migrer vers le nord. Puis, comme les passereaux du sud ne sont pas encore arrivĂ©s, nous traversons en ce moment une pĂ©riode plus tranquille, du moins aux ma signature habituelle, je vous invite Ă  contempler un Ă©nigmatique coucher de soleil pris il y a deux jours. Face aux nuisances engendrĂ©es par la prĂ©sence de plusieurs centaines d’étourneaux dans le quartier du Port du Rhin, la Ville, en collaboration avec la LPO, a fait intervenir des fauconniers du 30 aoĂ»t au 1er septembre pour Ă©loigner les volatiles indĂ©sirables. La mission des deux buses de Harris est d’effrayer les Ă©tourneaux, mais pas de les attraper. Photo Jean-François Badias C’est la troisiĂšme opĂ©ration d’effarouchement menĂ©e par la Ville pour tenter de dĂ©loger les Ă©tourneaux. Des ballons colorĂ©s avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© accrochĂ©s dans les arbres fin juillet. Puis, dĂ©but aoĂ»t, ce sont des cris de rapaces qui Ă©taient diffusĂ©s par haut-parleurs Ă  la tombĂ©e de la nuit et au lever du soleil, pendant qu’un agent de la ville agitait un cerf-volant en forme de faucon. La deuxiĂšme action Ă©tait quand mĂȘme un peu plus efficace », explique Yasmina Chadli, Ă©lue rĂ©fĂ©rente du quartier du Port-du-Rhin. Une partie des Ă©tourneaux Ă©taient partis, mais un groupe s’est dĂ©placĂ© dans d’autres arbres du secteur ». CrĂ©er un sentiment d’insĂ©curitĂ© L’ultime solution, d’aprĂšs le plan d’actions concoctĂ© avec l’aide de la LPO Ligue de protection des oiseaux, Ă©tait alors de faire appel Ă  des fauconniers. Pendant trois soirs d’affilĂ©, nous crĂ©ons un sentiment d’insĂ©curitĂ© pour les Ă©tourneaux Ă  l’aide de nos deux rapaces », dĂ©taille Alexis Vignon, de la sociĂ©tĂ© Phoenix effarouchement. Cris, fientes sur les voitures et mauvaises odeurs
 depuis plusieurs annĂ©es, les Ă©tourneaux sont devenus la bĂȘte noire des habitants du Port du Rhin. Photo Jean-François Badias En effet, les buses de Harris sont des prĂ©dateurs des Ă©tourneaux en milieu naturel. Le but n’est pas de les attraper, mais seulement de les effrayer pour les empĂȘcher de se poser et les forcer Ă  continuer leur migration », souligne le fauconnier. Ainsi, dĂšs le deuxiĂšme soir, les Ă©tourneaux semblaient avoir dĂ©sertĂ© leur dortoir principal situĂ© rue Migneret. Restait alors Ă  les empĂȘcher de se poser ailleurs dans la ville, ou de revenir au Port du Rhin. Une centaine d’entre eux a nĂ©anmoins tentĂ© de s’y installer Ă  nouveau mercredi soir », prĂ©cise Alexis Vignon. Mais cette fois, sans succĂšs. Camille Battinger Si vous avez apprĂ©ciĂ© cette publication, partagez-lĂ  avec vos amis et connaissances ! Si vous souhaitez ĂȘtre informĂ© dĂšs la parution d’un nouvel article, Abonnez-vous ! C’est simple et, naturellement, gratuit !

cri de rapace pour faire fuir les étourneaux mp3